Droits de l’homme à Madagascar : 72 pays félicitent les efforts entrepris par le régime

Droits de l’homme à Madagascar : 72 pays félicitent les efforts entrepris par le régime

 

Si tous les textes relatifs aux droits de l’homme ne sont pas intégralement respectés à Madagascar, des efforts ont tout de même été consentis durant ces derniers mois, en ce sens. A preuve…

Soixante-douze pays dont 37 pays africains ont reconnu et félicité les efforts déployés par le régime actuel dans le cadre du respect des droits de l’homme à Madagascar. C’est ce qui ressortait de l’examen périodique universel (EPU) pour Madagascar devant le Conseil des droits de l’homme, à Genève, lundi 03 novembre dernier.
Dans un communiqué officiel du ministère de la Justice, des efforts ont été consentis dans plusieurs secteurs, notamment la santé, l’éducation, le travail, la promotion des droits des enfants, des femmes et des groupes vulnérables, la réforme du système pénal et judiciaire, et ce, en dépit de la crise qui a secoué le pays pendant 5 ans.
Par ailleurs, ces 72 pays ont encouragé la délégation malgache, conduite par Noëline Ramanantenasoa, ministre de la Justice, à poursuivre les efforts entrepris en vue d’améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays. Par cette même occasion, la ministre malgache garde des sceaux a lancé un appel à la Communauté Internationale à accompagner Madagascar dans le renforcement de ses capacités dans la mise en œuvre effective des recommandations de cet examen. D’ailleurs, les recommandations, acceptées lors de l’EPU, devraient servir de base à l’élaboration des programmes sectoriels de développement, afin que les partenaires internationaux puissent mobiliser les ressources financières nécessaires aux besoins du redressement du pays, précise le communiqué du ministère de la Justice.
La délégation malgache a été composée de représentants de départements ministériels en charge des Affaires étrangères, de la Justice, de la Santé publique, ainsi que de la Population. Ce rapport a été élaboré par le Comité interministériel de rédaction des rapports initiaux et périodiques sur les droits de l’homme.

Marc A.

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