Education fondamentale : Une évaluation permanente tous les trois ans

Education fondamentale : Une évaluation permanente tous les trois ans

L’examen de CEPE sera supprimé en 2020 et le cycle de l’éducation de base durera 9 ans au lieu de 5. Les élèves passeront des évaluations à chaque fin de sous cycle afin d’apporter des améliorations quant à leurs niveaux.

Si l’éducation de base a toujours été d’une durée de 5 ans, de la maternelle à la classe de 7ème, d’ici 2020, celle ci va être prolongée à 9 ans. Il s’agit de l’éducation fondamentale délimitée en neuf années, divisées en trois sous-cycles de trois années de chaque. Et à chaque fin de sous cycles, les élèves passeront des évaluations sommatives et formatives effectués à chaque circonscription scolaire, mais ne sera plus au niveau national. Si l’examen pour l’obtention du premier diplôme a pour but de qualifier les meilleurs élèves, l’évaluation permanente de tous les trois sous-cycles permettra de voir les points faibles des élèves afin d’y apporter les améliorations nécessaires. Bref, à propos du CEPE, Paul Rabary, ministre de l’Éducation Nationale de souligner que cet examen ne sera plus effectué à partir de 2020, et le système éducatif malgache fait donc l’objet d’un changement radical. Ainsi, l’EPP et le CEG vont avoir les mêmes droits, d’après le numéro un de l’éducation, notamment pour la cantine et les kits scolaires. Le CEG de Tsimbazaza a été le premier à être doté de kits scolaires dont la remise a été effectuée hier en marge de l’inauguration de cette enceinte, rénovée par le Président de la République Hery Rajaonarimampianina.
Avec le PSE, la langue d’apprentissage durant les trois premières années dans le premier sous cycle est le malagasy, et le français s’introduira à la dernière année du deuxième sous-cycle. L’élève aura un profil de sortie à chaque sous-cycle franchi. Puis, le mode d’apprentissage changera, d’où des cours de pratiques hors salle seront organisés à part les leçons théoriques. La rentrée scolaire commencera en mois de mars en 2020 pour éviter la période de soudure, les impacts néfastes de la période cyclonique du janvier au mars, la perte de temps pour les jeunes bacheliers et pour assurer le fonctionnement des activités annuelles du ministère, en fonction du budget qui est toujours débloqué en mois de mars. Une phase de transition pour y parvenir peu à peu se réalisera à partir de la prochaine année scolaire. Le système éducatif malgache fait donc l’objet d’un changement radical.

Jemima R

Imprimer Imprimer

 

Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.