Éducation : L’UNICEF sollicite l’augmentation du budget de l’État

Dix membres de la délégation du Fonds américain pour l’UNICEF, et de l’équipe de Zonta International ont effectué une descente sur terrain dans les régions du Sud, bénéficiaires du projet « Let us Learn » financé par Zonta international. Si 7 régions ont bénéficié de ce projet, ceux des régions Anosy et Androy sont financés par Zonta International.
Lors de leur passage, les bailleurs ont exprimé leur satisfaction du projet réalisé dans le cadre de l’appui apporté aux enfants et aux familles défavorisées et notamment aux jeunes filles de ces localités en ce qui concerne le mariage précoce, la grossesse précoce et le système d’éducation. Les bailleurs ont constaté l’impact du projet sur les bénéficiaires ainsi que les efforts des enseignants, des parents et des enfants. Danielle Boutros de l’Unicef USA a souligné qu’elle sollicite la continuité du projet.
Le Représentant de l’Unicef à Madagascar, Michel Saint-Lot, a martelé que l’Etat devrait participer davantage et s’engager dans l’amélioration de l’accès à l’éducation de tous les enfants malagasy afin de leur assurer un meilleur avenir. Ainsi, l’État devrait allouer un budget assez conséquent au domaine de l’éducation. «De nombreux pays n’ont pas le privilège d’avoir des richesses naturelles comme Madagascar, toutefois, certains pays comme le Hong Kong, la Malaisie… ont réussi à s’en sortir car ils ont mis en avant le secteur de l’éducation», a-t-il poursuivi.
Dans les régions bénéficiaires du projet, le mariage et la grossesse précoces sont fréquents. L’amélioration de l’accès à l’éducation devrait réduire ce phénomène qui a un impact négatif sur la vie des filles et compromet leur avenir et leur santé.
Notons qu’avec ce projet « Let us learn », des écoles ont été construites, et 25 écoles ont été dotées de kits scolaires; une formation des enseignants est dispensée visant à renforcer leurs capacités. Des familles vulnérables ont bénéficié d’appuis financiers… Le projet va se poursuivre au vu de son impact positif sur les bénéficiaires et les communautés.

Jemima R

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