Election à l’Université : Le SECES réclame la révision du Code électoral

Soucieux de la bonne marche des élections au sein de l’Université d’Antananarivo, le syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants de l’enseignement supérieur section Antananarivo demande le révision du Code électoral.

Les élections des prochains responsables au sein des universités devront se dérouler au mois de mars prochain, à partir du 04 au 11. Ces dates ont été décidées à l’issue de la conférence des présidents conduit par la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Félicitée Madeleine Rejo-Fienena lundi dernier. Le syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants de l’enseignement supérieur section Antananarivo réclame une révision du code électoral au sein des universités, relatifs aux postes de responsabilité à tous les niveaux. Selon les explications du Pr Sammy Grégoire Ravelonirina, président du SecES, section Antananarivo, «des révisions du code régissant le code électoral au sein des universités publiques, révision du décret et arrêté relatifs aux obligations de services, révisions du décret relatif aux modalités de recrutement et du maintien en activité des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants, s’avèrent nécessaires afin d’apporter une amélioration à l’enseignement supérieur».
Des révisions devraient être apportées aux décret, 2015-1560, 2012-688, 2002-565 et 2010-129 ; à l’instar de cet article «……..Si au cours de son mandat, le Doyen élu est atteint de la limite d’âge, telle que prévue dans les dispositions de la loi n°95-023 du 05 septembre 1995 modifié et complétée par la loi n°2003-008 du 05 septembre 2003, portant statut des Enseignants et Chercheurs de l’Enseignement Supérieur, il sera d’office, placé en situation de maintien en service, jusqu’aux termes de son mandat. De même, l’Enseignant-Chercheur élu Doyen de la faculté ou Directeur d’Établissement ou Institut en, situation de maintien, et qui vient de déterminer son premier mandat, peut se présenter à un second et dernier mandat».
Ainsi le SEcES fait appel au Premier Ministre et au Président de la République de voir cette situation et de prendre une décision relative à une bonne amélioration au sein de l’enseignement supérieur, faire en sorte que la démocratie soit toujours respectée, et le suffrage universel rétabli. «Nous réclamons l’application du suffrage universel mais pas les moyennes de rang, car le nombre des enseignants-chercheurs dans chaque établissement ne sont pas les mêmes. A titre d’exemple, l’Université d’Antsirabe et de Soavinandriana n’ont que 10 enseignants-chercheurs, tandis que la faculté des sciences enregistre 280 enseignants-chercheurs».
Le SEcES demande également l’adoption d’une loi portant sur la Politique Nationale de la Recherche à Madagascar, car le développement d’un pays requiert la mise en place de celle-ci.

JemimaR

Imprimer Imprimer

 

Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.