Election : Conséquence du “Ni…ni” en 2013, selon le HFI

Ce qui se passe actuellement au pays est la conséquence du ni…ni imposé par la communauté internationale en 2013, estime Jacques Aimé Raharinirina, leader de la plateforme politique HFI, (Hetsika ho an’ny Fanorenana Ifotony). Ce politicien y voit une volonté de la communauté internationale de conserver ses intérêts économiques. Il ajoute que celle-ci n’a pas joué son rôle d’arbitre et de garant de la démocratie lors des élections successives au pays. Après avoir imposé le ni…ni sans raison en 2013, elle oblige actuellement les Malgaches à choisir entre l’un des deux candidats qui ont été exclus de l’élection de 2013, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana.
Le HFI réitère que la tenue de l’élection du 7 novembre n’est pas la solution. Madagascar tend inévitablement vers une contestation post-électorale sans précédent, estime Jacques Aimé Raharinirina, leader du HFI. Pour lui, tous les ingrédients d’une crise post-électorale sont déjà présents. Le HFI dénonce «une fraude massive» de l’élection. Ce politicien a parlé entre autres de manipulation des résultats, ainsi que des listes électorales non fiables. Le futur Président de la République serait mal élu dans la mesure où beaucoup de gens en âge de voter ne sont pas inscrits dans les listes électorales. Moins de 5 millions d’électeurs seulement ont pu participer au vote sur les 13 millions des électeurs potentiels. Cette plateforme politique persiste et signe sur la nécessité d’annuler cette élection afin d’éviter une potentielle crise politique profonde au pays.
Jacques Aimé Raharinirina note que la meilleure alternative pour sortir le pays de l’impasse reste la mise en place de la refondation depuis la base. Les forces vives du pays devront discuter et trouver ensemble les voies et moyens de régler la situation. Les questions sur la Constitution, les lois électorales, les listes électorales, le plafonnement de fonds de campagne devront être discutées lors de la table ronde qui devrait, au bout du compte, accoucher une convention politique. Une rencontre entre les leaders du HFI et les candidats victimes de la fraude et de la manipulation des résultats de l’élection du 7 novembre a eu lieu, hier.

Vola R

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