Election : Le TIM se plaint d’une tentative de rajout des listes électorales

Les parlementaires TIM craignent une manipulation des listes électorales durant les prochaines élections. Les six députés Tim élus dans les six arrondissements de la capitale ont rencontré la presse hier et ont dévoilé leur inquiétude. Me Hanitra Razafimanantsoa, qui a été la porte-parole de ces six parlementaires a fait savoir qu’actuellement, des listes additionnelles aux listes électorales seraient constatées au niveau des Fokontany.
«Il ne devra plus avoir aucune manipulation des listes électorales», a précisé Hanitra Razafimanantsoa hier. «D’après la loi, les listes électorales arrêtées le 15 mai de cette année sont les seules valables pour les prochaines élections municipales et communales. Le nombre d’électeurs inscrits doit correspondre à celui desdites listes car la loi interdit toute révision en dehors des temps de la Révision annuelle des listes électorales (RALE)», a fait savoir cette parlementaire hier.
L’article 42 de la loi organique 2018-008 relative au régime générale des élections et des referendums dispose que sauf modifications ordonnées par le Président du Tribunal de première instance, le Registre électoral national arrêté définitivement le 15 mai de l’année est le seul valide pour toutes les opérations électorales de l’année en cours et il demeure valide jusqu’au 15 mai de l’année suivante.
«Dans un Fokontany que nous avons visité, le nombre d’électeurs lors des dernières élections était de 513 mais grand fut notre étonnement lorsque dans ce même fokontany, le nombre d’électeurs a connu une hausse et atteint actuellement 675», se désole Me Hanitra Razafimanantsoa sans toutefois préciser le dit fokontany. «Nous avons en notre possession une copie originale des dernières listes électorales utilisées, alors il ne faut pas que la CENI s’aventure à effectuer des manipulations», prévient Me Hanitra Razafi- manantsoa.
L’Article 217 de cette loi organique citée plus haut mentionne qu’est punie d’une peine d’emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende de 400.000 Ar. à 4.000.000 Ar. et/ou d’une peine d’inéligibilité de deux ans à cinq ans, toute personne qui modifie ou tente de modifier une liste électorale.

Velo Ghislain

Imprimer Imprimer
Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.