Elections 2018 : Rendez-vous en novembre, dixit Rivo Rakotovao
Pour le moment, Madagascar ne peut se suffire à elle-même et continue de tisser des liens bilatéraux avec les pays amis. C’est dans cette optique que les préparatifs des élections de 2018 sont souvent évoqués durant les entretiens avec la Communauté Internationale.
La visite de SEM Philip Boyle, ambassadeur de la Grande-Bretagne hier au palais du Sénat d’Anosikely a été une occasion de parler de la situation électorale et notamment, des élections de 2018. Rivo Rakotovao, Président du Sénat, a ainsi étalé les tenants et aboutissants de son entretien avec le Chef de Mission Diplomatique britannique sur la détermination du régime et notamment des tenants du pouvoir à aller de l’avant dans le respect des échéances électorales. «Nous sommes prêts à avancer vers les élections. Il n’y aura pas de report de date», a souligné le Numéro Un du Sénat qui est également président national du parti au pouvoir, le HVM. Une phrase qu’il a d’ailleurs évoquée au diplomate britannique lors de la rencontre d’hier.
Rendez vous au mois de Novembre 2018
Interrogé par les journalistes quant à cette détermination face aux adversaires politiques du HVM notamment du MAPAR et du TIM, Rivo Rakotovao n’a pas reculé, en soulignant que les acteurs politiques se donnent ainsi rendez-vous au mois de Novembre 2018. Il a tout de même souligné que la date exacte du scrutin ne peut être fixée officiellement avant l’adoption des lois sur les élections. «Il est normal que le gouvernement ne puisse pas émettre une date tant que les lois qui serviront de base, ne soient pas adoptées par le parlement», a-t-il soutenu.
Il a, en revanche, renvoyé la balle dans le camp des détracteurs politiques du régime en soulignant que Madagascar ne peut en aucun cas supporter une nouvelle crise. Un avis partagé par la Communauté Internationale et notamment par les Britanniques. En effet, la stabilité et la sérénité sont les points indissociables au développement de la Nation. D’ailleurs, Rivo Rakotovao a fait savoir que son parti et ses alliés ne font pas partie de ceux qui agissent dans la violence et les troubles.
Respect de la loi
La question du «ni…ni» a été soulevée à cette occasion. Pour le président du Sénat, il ne s’agit pas de caricaturer des personnages politiques à travers ce cas de figure. «Il faut que la loi soit respectée. La politique ne doit pas être un refuge des délits de droit commun», a insisté le président du Sénat. «Si la loi ne prive personne de se présenter, alors il faut qu’on respecte toutes ces dispositions légales», a-t-il soulevé.
De son côté, SEM Philip Boyle a fait savoir que la tenue de ces élections est une étape importante pour l’avenir de Madagascar. «L’essentiel est de rassurer tous les acteurs, la population et les politiciens, pour arriver à des élections libres et crédibles», a souligné l’ambassadeur de la Grande-Bretagne.
Marc A.
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