Elections et référendum : Le parti HVM ne ménage pas ses peines
Le parti Hery Vaovao hoan’i Madagasikara ne ménage pas ses peines dans la mobilisation de sa base. Les tournées régionales de Rivo Rakotovao, président national du parti, ont été des occasions pour lui de sensibiliser les membres du parti dans les localités qu’il visite. Il en est ainsi du cas de Mahitsy, la fin de la semaine dernière, où il a rencontré les membres du parti de cette localité.
La rentrée politique du parti du 05 Septembre 2017 n’est pas anodine. A noter que 5 nouveaux coordonnateurs régionaux sont officiellement entrés en fonction. Ils ne sont autres que les antennes du parti dans les Régions et seront les premiers interlocuteurs du Bureau national. Ceci dit, la mobilisation de la base s’accompagne de cette initiative.
Élections et référendum
En ce qui concerne le débat de ces derniers jours sur la question d’une retouche de la Constitution, le président national du HVM a attiré l’attention sur la question de responsabilité de tout un chacun. Une responsabilité devant l’histoire pour arriver à une stabilité politique dans le pays. «Sur qui rejeter la faute si jamais une crise se produit ?», s’est-il demandé. La stabilité relève des responsabilités de tout un chacun et il faut que nous l’assumions. Rectifier la Constitution pour éviter un vide institutionnel et éviter à ce qu’un Chef d’Etat non élu ne soit à la tête du pays pour une longue période, est légitime pour asseoir la stabilité, d’après Rivo Rakotovao. «Aurions-nous une garantie prescrite pour éviter ce cas de figure ?», a-t-il souligné durant une intervention à la presse, la semaine dernière.
De l’avis du Numéro Un du HVM, la retouche de la Constitution n’est aucunement un moyen de prolonger un mandat, mais plutôt de garantir l’apaisement et la sérénité de la population.
Le débat est lancé, le HVM, lui, opte ainsi pour une rectification de la Constitution. Le parti qui va sans doute mobiliser ses alliés dans le cadre de la bataille d’idées et de conviction, désormais, lancée.
Marc A.
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