Emeutes à Mananjary : Calme rétabli et mea culpa de la Gendarmerie

Emeutes à Mananjary : Calme rétabli et mea culpa de la Gendarmerie

« Deux gendarmes sont suspectés d’avoir maltraité et battu le quartier mobile, lequel a trouvé la mort à l’hôpital de Mananjary. Ils ont été placés en détention préventive aux fins d’enquêtes », a annoncé le général Anthony Rakotoarison, Directeur de la Sécurité et des Renseignements au niveau de la gendarmerie nationale, à l’occasion d’une conférence de presse organisée dans les locaux du Secrétariat d’Etat en charge de la Gendarmerie (SEG) à Betongolo hier. Les 2 gendarmes, dont l’identité n’a pas encore été révélée, devraient être remis au tribunal si les faits qui leur sont reprochés s’avèrent exacts. L’enquête déterminera cette éventualité. Le général Anthony Rakotoarison a également fait savoir que les responsables de la gendarmerie de Mananjary, ayant fait parvenir des rapports erronés au niveau du SEG, soit une hiérarchie supérieure, devraient également faire l’objet de mesures disciplinaires à titre de sanction. Manifestant son avis quant à l’usage des armes à feu par les éléments de la gendarmerie de Mananjary, le général Anthony Rakotoarison a expliqué que cet acte s’inscrit dans un cadre légal d’autant plus que le camp de la gendarmerie est classée zone rouge. Le calme est revenu à Mananjary après la descente sur place des membres du Gouvernement. La population de Mananjary se recueillera ce jour sur la place de l’Indépendance pour une veillée funèbre en l’honneur des victimes des échauffourées.

L.R

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