Energie et Télécommunication : Un document de référence unique pour la pérennité des infrastructures

Energie et Télécommunication : Un document de référence unique pour la pérennité des infrastructures

Les infrastructures électriques et les infrastructures de télécommunication constituent des cibles vulnérables aux cyclones. Elles doivent faire l’objet de dispositions spécifiques pour garantir le maintien de leur fonctionnement au regard des enjeux stratégiques qu’elles représentent pour l’ensemble de la population, en général et pour le fonctionnement de l’économie. Les cyclones et les rafales de vent peuvent en effet entraîner des coupures volontaires ou involontaires d’électricité et des communications téléphoniques.
Ainsi, les réseaux électriques et de télécommunication devraient mieux prendre en compte les aléas climatiques. D’où l’importance des dispositions techniques et réglementaires qui devront ainsi être mises en place pour assurer l’intégration de l’aspect «risques climatiques» dans la construction, la mise en place et la gestion de telles infrastructures.
C’est ainsi que la Cellule de Prévention et Gestion des Urgences (CPGU), en collaboration avec les Ministères de tutelle et l’appui technique du Cabinet SOCOTEC Infrastructure ont organisé hier au DLC d’Anosy un atelier de validation de la Directive pour les installations électriques et de télécommunications résistantes aux effets des aléas climatiques à Madagascar. L’établissement de ces directives est prévu dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Urgence pour la Préservation des Infrastructures et de Réduction de la Vulnérabilité (PUVIRV) sous composante A3, financé par l’IDA et exécuté par la CPGU.
L’on apprend, par exemple, que les normes des installations électriques (poteaux et autres) datent de 1960. L’objectif de la mise en place des directives, d’après Mamy Razakanaivo, Secrétaire Exécutif du CPGU, est d’avoir un document de référence unique, un document de type normatif permettant d’optimiser la solidité, la stabilité, la pérennité et de renforcer la résilience des ouvrages.

C.R

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