Enseignement supérieur : Le SECES attend des solutions de l’Etat

Enseignement supérieur : Le SECES attend des solutions de l’Etat

« Le Seces souhaite la mise en œuvre des solutions suggérées par l’exécutif afin de résoudre les principaux problèmes minant actuellement l’université avant de procéder à la rentrée universitaire 2017-2018 et cela, afin d’éviter une éventuelle suspension susceptible de survenir en plein milieu de l’année universitaire », a averti la branche tananarivienne du Syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants (Seces), au terme de son Assemblée Générale organisée à l’université d’Antananarivo hier.
Les membres du Seces section Tana a indiqué soutenir les efforts de la Direction Générale dans l’extension des murs de l’université afin de pallier aux problèmes liés aux violations répétées des lois régissant la franchise universitaire.
Les affaires nationales figuraient également à l’ordre du jour de cette réunion de la section Tana du Seces. Les membres du Seces n’ont pas manqué de manifester leurs préoccupations sur les suspicions de corruption ainsi que l’abus de pouvoir, lesquels se sont soldés par l’adoption au forceps du code électoral au niveau de la chambre basse de Tsimbazaza mardi dernier, et dénonce une situation favorable à une éventuelle crise politique, notamment préélectorale. Le Seces Tana appelle en conséquence à une prise de responsabilité de tout un chacun afin de prévenir le chaos, semé par une poignée d’individus.
Le Seces a également indiqué avoir saisi l’agent comptable de l’université d’Antananarivo à ce qu’il procède à la délivrance de l’ordre de virement des indemnités des enseignants chercheurs au niveau de chaque établissement. Afin d’anticiper une éventuelle suspension des soldes des enseignants maintenus en activité, les membres du Seces a également déjà fait parvenir la version Excel de la liste renfermant leurs noms, au niveau du ministère des Finances et du Budget.

L.R

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