Enseignement supérieur : Scission au niveau du SECES
Le Syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants de l’enseignement supérieur (SECES) national a fait savoir hier que la déclaration du SECES section Antananarivo relative à la suspension des trois membres de ce dernier est illégale. Selon les explications du président national du SECES, Dimby Ralambomanana, seul le Congrès national a le droit de suspendre le président national ou les membres de bureau à ses services. Notons que le dernier Congrès national du SECES national remontait au mois de septembre de l’année dernière et qui avait reconduit dans ses fonctions le président en exercice. Ainsi, le bureau national du SECES dit «non» à la scission en son sein.
Le bureau national du SECES encourage toute négociation avec les dirigeants du ministère pour l’application de ses revendications notamment sur la partie du décret 2009-1215 relatif au paiement des indemnités de recherche des enseignants chercheurs retraités. Le SECES national, durant sa réunion d’hier matin à Ankatso, interpelle l’État et les autorités compétentes à prendre des mesures adéquates à propos de l’accaparement des terrains occupés par les universités et les centres de recherche nationaux, presque dans tout Madagascar.
Il condamne les violences à l’endroit des enseignants chercheurs de l’université de Mahajanga et sollicite les autorités compétentes à voir de près cette affaire.
Pour ce mois de février, un Conseil national devra se tenir à Toliara, tandis que le Congrès national se tiendra à Antsiranana l’année prochaine.
Notons que la branche du SECES Antananarivo n’a pas assisté à cette réunion du Bureau national qui a, cependant, vu la présence de toutes les sections des universités de Madagascar.
Jemima R
