Epidémie de peste : Des contrôles hebdomadaires à Toamasina

Epidémie de peste : Des contrôles hebdomadaires à Toamasina

La maladie de la peste qui a ravagé la Grande Île reste toujours une préoccupation pour les vrais responsables. En effet, les mesures de préventions sont toujours de mises sur plusieurs circonscriptions…

Madagascar est encore dans la saison pesteuse qui a commencée vers le mois d’octobre et jusqu’au mois d’avril. En effet, la saison pesteuse n’est pas encore finie. A Ankazobe, la peste bubonique a refait surface la semaine dernière où un cuisinier de l’ECAR d’Ankazobe a été atteint de cette maladie.
Notons que ce district figure parmi les foyers pesteux de la Grande Ile. Des cas pourraient se reproduire et que des préventifs à suivre sont plus que recommandés. Comme celui du district de Toamasina, qui a été parmi les districts les plus touchés et que la peste a causé une dizaine de morts du premier aout au mois de novembre dernier, la vigilance est toujours de mise dans ce district. Les centres hospitaliers disposent toujours du test de diagnostics rapides (TDR) pour la peste. Ainsi, des surveillances hebdomadaires sont effectuées par les services des surveillances maladies de ripostes a fait savoir Randrianarivololona José Tolojanahary, chef de service mobile d’intervention. Des médicaments tels que des antibiotiques sont disponibles. Ainsi, ce service effectue des séances de sensibilisations pour la propreté et l’assainissement afin d’éviter la revenue de cette épidémie.
Notons que l’Unicef a contribué et a donné beaucoup de médicament en riposte de la peste. Rappelons que l’épidémie de peste a touché plusieurs districts et les grandes villes, notamment la capitale, Antananarivo, alors qu’auparavant, cette maladie ne touchait que les zones rurales. D’après les dernières données officielles, 2.417 cas toutes formes confondues (bubonique et pulmonaire) ont été enregistrés. L’épidémie a également causé plus de 200 morts. Enfin, 13 districts ruraux sont encore touchés par la peste de type bubonique. Le nouveau cas est de celui d’Ankazobe.

Jemima R

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