Exportations : Renforcement de la sécurité sanitaire

Exportations  : Renforcement de la sécurité sanitaire

 

L’économie malgache se relève progressivement de ces 5 années de crise, traversées par le pays. Des efforts sont menés par les autorités pour redynamiser et booster le secteur économique. Il en est ainsi de l’amélioration des exportations.

L’exportation peut constituer un levier économique pour la Grande île, d’autant plus que le pays regorge de ressources dans le domaine de l’agroalimentaire. Il importe toutefois de respecter les exigences des pays importateurs, notamment en termes de qualités et de normes. C’est ce qui ressort de l’atelier de 3 jours sur la « Structuration d’un dispositif administratif et scientifique d’évaluation des risques sanitaires et phytosanitaires à Madagascar », qui se tient actuellement au Cneagr de Nanisana. Il s’agit d’un dispositif qui respecte les exigences d’excellence scientifique, d’indépendance, de transparence et de durabilité. Roland Ravatomanga, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, qui a rehaussé de sa présence l’ouverture officielle de cet atelier, a mis en relief l’importance du renforcement du Système national de sécurité sanitaire des aliments. Selon le ministre de l’Agriculture, outre l’amélioration de la qualité de nos exportations en produit agroalimentaire, ce nouveau dispositif devrait nous aider à mieux protéger le territoire national contre d’éventuelle introduction de nouvelles maladies qui pourrait affecter la santé de nos consommateurs, des animaux ou encore des plantes. Grâce à cet atelier, le potentiel agricole de Madagascar, en termes de production et de qualité, pourrait encore être renforcé.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme EDES, lequel est financé par la Commission européenne à hauteur de 30 millions d’Euros, à la demande du groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ou pays ACP.
Cet atelier est conjointement organisé par 6 départements ministériels, à savoir celui de l’Agriculture et du Développement rural, de l’Elevage, le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, celui de la Santé publique, celui de l’Industrie, celui du Commerce et le programme EDES.

L.R

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