Extension des surfaces cultivables : Besoin de 3.000 à 6.000 dollars par Ha

Les travaux d’extension s’effectueront entre deux et trois ans et nécessitent un grand financement…
Les partenaires dans ce projet d’extension des surfaces cultivables sont déjà prêts, selon les informations recueillies.

Dans une perspective d’amélioration de la productivité agricole, pour une meilleure sécurité alimentaire, et pour une amélioration des revenus des agriculteurs, une étude sur le projet d’extension des surfaces cultivables de 100 000 hectares est en cours. Selon les explications du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche Lucien Ranarivelo, un appel d’offre est déjà lancé à l’égard du bureau d’étude qui sera chargé de l’exécuter. Les travaux d’extension s’effectueront entre deux et trois ans et nécessitent un grand financement, notamment entre 3 000 et 6 000 dollars par hectares, précise le Premier Responsable de l’Agriculture à Madagascar. D’ailleurs, pour une extension de surface cultivable de 10 000 hectares, l’Etat a besoin de 30 millions de dollars, tous travaux de construction d’infrastructures d’irrigation compris : aménagement des périmètres irrigués et construction des barrages hydroagricoles pour maitriser l’eau. Les partenaires dans ce projet d’extension des surfaces cultivables sont déjà prêts, selon les informations recueillies pour ne citer que le gouvernement indien, chinois, et d’autres bailleurs.
En ce qui concerne la première phase du projet, un terrain de 11 000 hectares est déjà défini à Bekapila, dans le district de Port Bergé. Une autre extension est déjà en cours d’étude au Rive Nord de la plaine de Mangoky, avec 40 000 hectares, ainsi que dans la région de SAVA.
Notons que Madagascar est encore loin de l’autosuffisance alimentaire, faute semble-t-il, non pas de surface cultivable et de terres potentiellement rizicoles, mais parce que ces terrains ne sont pas aménagés comme il se doit. A Madagascar, 45% des plaines seulement sont irriguées de manière rationnelle et donnent les rendements espérés, les 55% ont besoin de réaménagement, comme celle de la région Alaotra sur le barrage de Bevava et Sahamaloto. Ces barrages d’irrigation seront réaménagés cette année pour être opérationnels, selon le ministre.

jemimaR

 

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