Fihariana : Pour une production locale de PPN

Renforcer la production locale de PPN en finançant les planteurs de canne à sucre, fait partie des priorités du programme « Fihariana » pour cette année 2022. Selon les données du ministère de l’industrialisation, du commerce et de la consommation, Madagascar importe 130.000 tonnes de sucre par an pour ravitailler le marché local. Afin de redynamiser la production locale tout en favorisant la création d’emplois dans les régions productrices, l’Etat entend mettre en place une unité de sucrerie à même de produire jusqu’à 120.000 tonnes de sucre par an dans la commune d’Ilaka-Est, Vatomandry.
Engagé à apporter des solutions à moyen et à long terme aux défis quotidiens de la population malgache, le programme « Fihariana » envisage de financer les planteurs identifiés, à partir de ce 2ème trimestre de 2022. Dans cette perspective, un rendement de 42.000 tonnes de canne à sucre est escompté à partir de l’exploitation d’une surface totale de 600 Ha.
En finançant les bénéficiaires, Fihariana participe également au renforcement des chaines de valeur de la filière sucre. A ce jour, une première vague de 25 bénéficiaires a été identifiée pour exploiter 78Ha de champs de canne. Les matières premières produites seront transformées par l’unité de sucrerie. La finalité est de créer de la valeur ajoutée à la filière sucre et de contribuer à la réalisation des «velirano» du président de la République Andry Rajoelina sur l’insuffisance alimentaire et l’industrialisation de Madagascar.
Afin de professionnaliser les filières et d’interconnecter les acteurs autour de la filière sucre, l’équipe de Fihariana s’est rendue dans les communes d’Ilaka-Est et de Niarovana Caroline à la fin du mois de mars pour mener une campagne de sensibilisation et des séances d’information auprès des planteurs sur les données nécessaires à la pleine réussite de ce projet.
Soucieux de leur démarche qualitative à travers le traitement d’informations techniques réelles sur terrain, Fihariana collabore étroitement avec le centre malgache de la canne et du sucre (CMCS) et les autorités locales.

Recueillis par Claudia R.

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