Filière vanille : Professionnalisation et sécurisation sont indispensables

Filière vanille : Professionnalisation et sécurisation sont indispensables

Les manoeuvres des opportunistes risquent d’entraîner un effondrement de la filière vanille si des dispositions ne sont pas prises dans les plus brefs délais pour que la prochaine campagne 2017-2018 soit meilleure. C’est dans cette optique qu’une réunion de concertation et de planification de la filière vanille se tient depuis hier dans la ville d’Antananarivo.

Professionnaliser, sécuriser la filière vanille tout en assurant la traçabilité, tels sont les objectifs de la réunion de concertation et de planification de la filière vanille, qui s’est tenue hier à l’Hôtel Ibis d’Ankorondrano, sur initiative de la Plateforme Nationale de la Vanille (PNV) présidée par Irène Rahariseta et la Sustainable Vanilla Initiative (SNV) représentée par Jan Gilhuis.
Armand Tazafy, ministre du Commerce et de la Consommation, a indiqué au cours de la cérémonie d’ouverture, que son département cherche les voies et moyens d’améliorer la filière vanille qui occupe une place prépondérante dans l’économie du pays. La professionnalisation de la filière devrait concerner tous les maillons de la chaîne, depuis la production jusqu’à la commercalisation. Selon ses dires, la gestion de la filière nécessite la collaboration de toutes les parties prenantes.

Campagne 2016-2017

La précédente campagne, d’après Irène Rahariseta, présidente de la Plateforme de la Vanille, était marquée par des prix élevés de la vanille qui ne correspondaient malheureusement pas à la qualité. La filière est notamment confrontée, entre autres, à des problèmes d’insécurité, au non-repect de la législation en matière d’utilisation d’emballages sous-vides, entraînant une forte dégradation de la qualité de la vanille de Madagascar, jadis une référence mondiale.

“Dinam-paritra”

Irène Rahariseta, présidente de la PNV n’a pas manqué de souligner que des vols de vanille sont d’ores et déjà opérés dans les champs à l’heure actuelle, à peine trois mois après la floraison. Selon ses dires, le «dinam-paritra» a été lancé dans la région SAVA et est actuellement homologué pour servir d’outil légal pour sécuriser la filière. Les communautés villageoises ou «andrimasom-pokonolona» jouent également un rôle majeur.
La réunion de concertation et de planification se poursuivra ce jour.

 C.R

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