Financement du développement : Le programme d’action adopté par 193 pays à Addis Abeba
Le programme d’action relatif au financement du développement a été adopté à Addis Abeba par 193 pays, le jeudi 16 Juillet 2015. Ce programme, initié par les Nations Unies, a pour but de préparer la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable ou ODD.
Madagascar a participé à cette conférence et a été représentée par Béatrice Atallah, la ministre des Affaires Étrangères, le Général Herilanto Raveloharison, ministre de l’Économie et de la Planification, et François Gervais Rakotoarimanana, ministre des Finances et du Budget. D’ailleurs, cette délégation a participé aux travaux ayant mené à l’adoption de ce programme d’action étalé sur 100 mesures concrètes.
Zoé Rasoaniaina, Chargée d’Informations du Centre d’Information des Nations Unies, a expliqué les tenants et aboutissants de ce programme et de la conférence qui s’est tenue du 13 au 16 Juillet dernier à Addis Abeba, la capitale de l’Éthiopie. Ces 100 mesures concrètes abordent toutes les sources de financement et couvrent la coopération dans les domaines de la technologie, de la science, de l’innovation, des échanges commerciaux et du renforcement de capacité.
Responsabilité de chaque pays
Si l’accord a été établi, il appartiendra ainsi à chaque pays de prendre ses dispositions pour s’activer en vue de mettre en œuvre le développement. Ban Ki Moon, le Secrétaire Général des Natons Unies, a indiqué dans son intervention à Addis Abeba que « … chaque pays est le premier responsable de son développement économique et social et que le rôle des politiques et des stratégies de dévelopement nationales ne peut être sur-estimé ».
De nouvelles initiatives entrent en application à travers l’adoption de ce programme d’action sur le financement du développement, à savoir l’adoption d’un nouveau contrat social en faveur des pauvres et des groupes vulnérables ainsi que la promotion de l’accès aux crédits pour les petites entreprises ou aussi l’opérationnalisation d’une stratégie contre le chômage des jeunes.
Marc A.
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