FISOFASO : Des politiciens font des récupérations politiques dans l’affaire Befandriana

FISOFASO : Des politiciens font des récupérations politiques dans l’affaire Befandriana

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Le dossier Befandriana-Nord est loin d’être fermé. Les déclarations et les réactions fusent de partout. Les Sojabe de SOFIA, eux aussi, ont fait une déclaration dans laquelle ils font savoir que l’affaire revêt des dessous politiques.

Le FISOFASO ou Fikambanan’ny Sojabe avy amin’ny Faritra SOFIA demande que la lumière soit faite dans l’affaire d’Antsakabary. Hier, le bureau central de cette association de Sojabe de SOFIA, conduit par son président national le Général de division en retraite Jules Mamizara, a donné un point de presse pour apporter la véritable vision de l’association de cette affaire.
L’association désapprouve énergiquement toute forme de vindicte populaire, « avec tout ce que cela comporte d’inhumain et de bestial »… Le bureau central du FISOFASO voudrait également croire que le gouvernement, l’équipe d’experts enquêteurs, de  gendar­merie et de la police, envoyée sur place, puissent faire la lumiere sur les responsabilités partagées dans ces incendies de 487 maisonss de 6 fokontany d’Antsakabary. Que les auteurs et les responsables de ces actes criminels soient démasqués et sévèrement punis conformément à la loi de la République,  de même que les véritables auteurs de cette « vindicte policière », peut-on lire dans le communiqué de la FISOFASO, signé par son président national.
Par ailleurs, l’association, par la voix de son bureau central, approuve et appuie sans réserve les démarches entreprises par certains Sojabe, aussi bien sur place dans la Région, qu’auprès des autorités centrales d’Antananarivo. Elle sollicite des aides urgentes de l’Etat et du gouvernement, des ONG caritatives nationales et internationales, des entreprises ou des particuliers, pour les sinistrés qui ont tout perdu.

Des dessous politiques
Des cadres originaires de cette Région pointent du doigt les agissements de certaines personnes de la Région qui utilisent cette affaire pour déstabiliser le régime en place. « Certaines personnes se prétendent membres du bureau national de l’association, alors qu’­elles ne le sont pas. Les usurpations de titre et de fonction sont très cou­rantes », a fait savoir Tim Rabearivelo, porte-parole des cadres natifs de la Région SOFIA. « Ce ne sont que des politiciens issus du MAPAR qui avaient tenté de faire une récupération politique de cette affaire », a annoncé Tim Rabearivelo. «  Le curé qui avait fait une déclaration n’est autre que le frère d’un parlementaire du MAPAR, élu de la Région. Il n’est pas à même de se prétendre représenter l’église catholique », a toujours fait savoir Tim Rabearivelo.
Les cadres et intellectuels, originaires de la Région, invitent la population à garder le calme. En effet, l’Etat est en train de prendre les choses en main…

Velo Ghislain

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