FIVMPAMA : Haro sur le secteur informel et la délinquance économique

FIVMPAMA : Haro sur le secteur informel et la délinquance économique

Des entreprises travaillent dans l’informel pour éviter de payer des taxes. Le Fivmpama a toujours sollicité une augmentation des taxes d’importation sur les produits importés pour que les entreprises locales soient plus compétitives.

A Madagascar, le secteur informel gagne du terrain. Environ 2,3 millions d’opérateurs économiques œuvrent dans l’informel déplore Erick Rajaonary, Président du groupe patronal Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy – Fivmpama. Si plus de 1000 entreprises œuvrant dans l’agro-alimentaire ont été recensées dans les années 80, actuellement on n’en compte que la moitié (500). Outre la recrudescence des activités dans le secteur informel, on note aussi la pratique de la délinquance économique.
L’intégration régionale n’a pas que des avantages. Erick Rajaonary estime que faciliter l’entrée des produits importés, moins couteux que ceux produits localement, n’arrangent en rien la situation des industriels. Bon nombre d’entreprises travaillent en effet dans l’informel pour éviter de payer des taxes et pour être plus compétitifs par rapport aux produits importés. Le Fivmpama a toujours sollicité une augmentation des taxes d’importation sur les produits importés qui ont également leur version «Vita Malagasy». Augmenter les taxes d’importation permettra non seulement d’augmenter les recettes pour l’administration fiscale, mais permet également à l’entreprise malgache d’être plus compétitive et de créer des valeurs ajoutées pour Madagascar. Il a par ailleurs mis l’accent, tout comme le Président du SIM Fredy Rajaonera, sur l’importance du patriotisme économique.
La dépréciation de l’Ariary, l’insécurité, le taux de crédit élevé…. constituent autant de difficultés rencontrées par les opérateurs nationaux. L’on apprend par ailleurs qu’une convention sera signée le 06 décembre prochain entre la fondation FES, le secteur privé (SIM, GEM, FIVMPAMA) et la société civile. Les membres de cette alliance discuteront des mesures à mettre en œuvre pour protéger l’industrie malagasy.

C.R

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