Fonction publique : 45% des recettes de l’État affectées aux salaires des fonctionnaires malgaches

Fonction publique :  45% des recettes de l’État affectées aux salaires des fonctionnaires malgaches

 

Une part importante des recettes du l’Etat sert à payer les salaires des fonctionnaires et à assurer le fonctionnement des de l’Administration publique. Le Chef de l’Etat exige ainsi des résultats optimaux ainsi que des performances accrues de ces services publics.

Plus de 60% des recettes de l’État sont affectées à la Fonction publique dont 45 % sont destinées au paiement des soldes des agents de l’État, tandis que le reste est affecté aux dépenses liées au fonctionnement des différents ministères et départements d’État. Cette situation requiert des résultats efficaces émanant des agents de l’État, estime Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, lors de la cérémonie de célébration de la Journée africaine de l’Administration et de la Fonction publique, organisée hier à l’hôtel Carlton d’Anosy.
Le Président, lui, dresse de nombreuses visions de formulation de la politique de réforme de la fonction publique. Cette réforme, d’après lui, exige une fonction publique moderne, moins coûteuse, des res­sources humaines de grande qualité et à l’écoute des besoins de la population, ainsi qu’une administration de proximité.
Les réformes entamées en 1980 étant insuffisantes, Madagascar devra s’engager dans des réformes profondes. Pour ce faire, il importe de stimuler le secteur privé ou encore de prendre en considération les aspects sociaux et la protection des droits des citoyens, a souligné le Président. Il a également évoqué la nécessité de renforcement des capacités de la fonction publique. Une proposition qui rejoint le projet intitulé «Une fonction publique au service du public » lequel est en cours de consultation auprès du siège de l’Union Européenne, de Bruxelles.
Avec 150.000 agents de l’État recensés dans toute l’île, la Fonction publique présente des défaillances telles que la surpopulation en milieu urbain, la présence des agents de l’État fantômes et le manque de matériels, selon les constatations de Jean De Dieu Maharante. Pour y remédier, une réunion préliminaire de toutes les parties prenantes à la Fonction publique s’est tenue hier dans le bâtiment Plan d’Anosy. Les participants se sont penchés sur des questions relatives à l’amélioration de la fonction publique malgache. Cette réunion sera suivie d’une série d’ateliers régionaux devant aboutir à la conception d’un document de la politique de la réforme de la Fonction publique.

RR.

 

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