Forêts humides de l’Atsinanana : Lancement d’un plan d’urgence pour sauver un patrimoine mondial en péril

Forêts humides de l’Atsinanana : Lancement d’un plan d’urgence pour sauver un patrimoine mondial en péril

Les 5 années de crise ont détruit le patrimoine forestier malgache, ou plutôt ce qui en restait. Malgré les exploitations sauvages commis par des opérateurs et des politiciens véreux, tout n’est pas encore perdu…

Le comité du patrimoine mondial a inscrit les forêts humides de l’Atsinanana dans la liste de patrimoine mondial en péril en 2010. En 2009, les forêts humides de l’Atsinanana et particulièrement celles des parcs de Marojejy et de Masoala ont subi des menaces et des pressions qui se traduisaient par une forte augmentation de l’exploitation illégale des bois précieux et du braconnage des espèces de lémuriens.
Entre 1990 et 2012, près de deux millions d’hectares de forets naturelles sont ravagées dont plus de 60% se trouvent dans les forêts humides de l’Atsinanana. En outre, 17 espèces de lémuriens sont portées disparues.
Pour y remédier, l’UNESCO vient de lancer le projet « plan d’urgence pour le site du patrimoine mondial les forêts humides de l’Atsinanana » qui sera réalisé dans les deux parcs nationaux de Marojejy et Masoala sur les six existants dans la partie orientale de l’île. Ce projet a bénéficié d’un financement d’un million de dollars par le gouvernement norvégien.
Ce projet de 2 ans a pour objectif général de rétablir la Valeur Universelle Exceptionnelle (VUE) des forêts humides de l’Atsinanana. Le projet portera sur la sensibilisation et la formation des communauté villageoises sur la conservation à long terme des écosystèmes, des colonies végétales et animales. Par ailleurs, l’appui au développement communautaire de proximité sera renforcé à travers l’implication des communautés riveraines dans la gouvernance et dans la gestion de ces sites.

RR.

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