Gal Herilanto Raveloharison : “Un taux de croissance de 4,5% est possible …”

Gal Herilanto Raveloharison : “Un taux de croissance de 4,5% est possible …”

Pour la deuxième année de mise en œuvre du Plan National de Développement, l’objectif principal est d’asseoir une croissance forte, durable et ayant des répercussions sur les couches vulnérables, afin d’améliorer les indicateurs de développement. Le Ministre de l’Economie et de la Planification estime que les prévisions en termes de taux de croissance sont réalistes. 

Un taux de croissance de 4,5%. Telle est la prévision pour l’année 2016, conformément à la Loi de Finances Initiale 2016 récemment votée par le Parlement. Interrogé à ce propos, le Général Herilanto Raveloharison, Ministre de l’Economie et de la Planification a indiqué qu’il s’agit d’une prévision réaliste. «C’est un taux réaliste puisqu’on a les moyens d’y parvenir». Toutefois, selon ses dires, il ne faut pas négliger les aléas climatiques et les aléas politiques. Malgré tout, il se dit confiant pour l’avenir de 2016.
L’exposé des motifs de la LFI 2016 précise, rappelons-le, que le cadrage macroéconomique 2016 reflète les priorités du PND en tenant compte de la mobilisation des ressources et financements intérieurs, mais aussi des risques pouvant influer sur l’économie. Le mot d’ordre du Gouvernement consiste en la gestion rationnelle des finances de l’Etat, se traduisant par l’efficacité et l’efficience dans la gestion des deniers publics. Des efforts seront déployés au niveau des administrations fiscales et douanières pour maximiser les recettes fiscales, l’objectif étant d’atteindre un niveau de taux de pression fiscale élevé permettant d’avoir un espace budgétaire plus large. Les projets du Programme d’Investissements Publics (PIP) sont également sélectionnés en fonction de leurs caractères urgent et prioritaire, avec des impacts tangibles sur le plan économique et social. Parallèlement, la relance du secteur privé conjuguée avec les efforts d’investissement public est attendue, afin de maintenir l’équilibre macroéconomique pour une croissance inclusive et un développement durable.
Le développement est une affaire de tous
Le développement, selon le Ministre de l’Economie et de la Planification, n’est pas l’affaire d’un seul ministère, ni de quelques entités publiques. Le développement est l’affaire de tous et requiert une coopération mutuellement avantageuse entre les parties: entité publique, secteur privé, organismes internationaux, partenaires bilatéraux, investisseurs nationaux ou étrangers, et enfin les citoyens à la fois acteurs et bénéficiaires du développement qui se veut être inclusif.

C.R

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