GEFP : Passer de 10 000 à 300 000 emplois

GEFP :  Passer de 10 000 à 300 000 emplois

Le GEFP veut toujours défendre les intérêts des employés de Madagascar. Pour ce faire, il veut renforcer le dialogue public-privé.

Passer de 100 000 à 300 000 emplois en 5 ans, tel est le défi que le Groupement des Enteprises Franches et Partenaires (GEFP) veut relever. Optimiste quant à l’avenir du pays, Charles Giblain, président du GEFP, a annoncé hier à l’hôtel Colbert d’Antaninarenina, que cette vision résulte de la mise en œuvre du dialogue public, entamé depuis plus de sept ans et établi dans le cadre de l’élaboration du décret d’application de la loi n°2007-037, portant sur les zones et entreprises franches de Madagascar.
Le dialogue a été long et ardu, certes, mais a porté ses fruits pour aboutir à un contenu de décret qui privilégie l’intérêt de Madagascar. Exprimant ses opinions à propos des avantages procurés par ce décret, Charles Giblain a fait savoir qu’il permet sur un plan technique une pleine application de la loi n°2007-037, et témoigne de l’attachement des autorités gouvernementales au régime de zone franche. Notre responsable est également convaincu qu’avec le retour de l’AGOA et de son extension historique sur 10 ans, et avec une loi sur la zone franche confortée, le GEFP ne peut que réaffirmer son ambition de création massive d’emplois sur les 5 années à venir. Ce décret est une des premières réalisations concrètes des priorités affichées par le comité de pilotage du dialogue public-privé.
Narson Rafidimanana, ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé maintient que ce décret est le fruit de la PGE et témoigne ainsi de la détermination du Président de la République à mettre en place un environnement favorable au développement économique, grâce, notamment, à la création d’emplois à travers les Zones et Entreprises Franches et l’amélioration du climat des affaires pour que le pays puisse, entre autres, s’aligner aux 39 autres pays africains fournisseurs de l’AGOA.

L.R

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