Gestion de la ville d’Antananarivo : Rivo Rakotovao appelle à la prise de responsabilité de la CUA

Gestion de la ville d’Antananarivo : Rivo Rakotovao appelle à la prise de  responsabilité de la CUA

La situation qui prévaut dans la Capitale, plus précisément l’entassement des ordures ménagères bordant les rues, a fait réagir Rivo Rakotovao, ministre d’État en charge des Projets Présidentiels, de l’Aménagement du Territoire et de l’Équi­pement. Il s’étonne pour l’instant du comportement des dirigeants de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Le ministre préconise la concertation avec les autres entités comme moyen de résoudre le problème concernant la gestion de la ville. Il a fait savoir que le MEPATE reste toujours ouvert au dialogue quant aux initiatives visant à améliorer la gestion des villes. D’ailleurs, jusqu’ici, le Maire de la Capitale n’a pas encore frappé à la porte de ce ministère d’État pour essayer d’arranger la situation.
En revanche, Rivo Rakotovao a souligné que son ministère ne sera point un facteur de blocage tant qu’il est question de développement du pays, notamment des collectivités décentralisées. « J’ai toujours dit que les affaires urgentes passent avant les questions politiques », a-t-il martelé. De ce fait, il reste toujours disposé à écouter toute proposition d’amélioration de la gestion de la ville.

CUA : toujours pas  d’organigramme

L’élaboration de l’organigramme de la CUA a pris du retard. Les recommandations de la Préfecture d’Antananarivo n’ont pas été validées par le conseil municipal mercredi dernier. De ce fait, la nouvelle proposition a été rejetée à deux reprises, et ne fera l’objet d’une réunion qu’à partir d’aujourd’hui 28 Décembre 2015.
Sans cet organigramme, Lalao Ravalomanana n’a aucune latitude quant à ses actions, comme d’engager des dépenses. Selon des sour­ces informées auprès de la CUA, les conseillers municipaux majoritaires, et non les opposants, auraient enlevé les recommandations de la préfecture. Est-ce une volonté délibérée de certains politiciens de bloquer la situation et d’accuser le régime d’entrave à la CUA ? Du moins la balle est maintenant dans le camp des conseillers municipaux.

Marc A.

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