Gouvernance, environnement, santé : Plus de 58 millions USD des Etats-Unis

Gouvernance, environnement,  santé  : Plus de 58 millions USD des Etats-Unis

 

Le gouvernement des Etats-Unis, à travers l’USAID, ainsi que le gouvernement malagasy à travers le Ministère des Finances se sont engagés à coopérer dans les domaines de la gouvernance, de l’environnement et de la santé publique, y compris l’eau. 

A travers l’amendement des accords relatifs à «l’améliora­tion de la démocratie et de la gouvernance dans des domaines ciblés», la «conservation d’écosystèmes fo­res­tiers biologiquement diversifiés» et «l’amélioration plus rapide et durable de la santé de la population malagasy», les États-Unis apporteront un montant de 58.298.504 USD à ces objectifs importants pour Madagascar.
Le Directeur Général de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) Susan Riley et le Ministre des Finances et du Budget François Gervais Rakotoarimanana ont procédé hier à la signature des amendements en présence de la Ministre de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et des responsables d’autres départe­­ments ministériels.
Dans son allocution, le DG de l’USAID n’a pas manqué de préciser que le gouvernement des Etats-Unis a lancé une stratégie qui vise à améliorer les systèmes de gestion, à conserver les habitats riches en biodiversité, préserver le patrimoine naturel de Madagascar et réduire les pratiques de la culture sur brûlis. Cette stra­tégie a également comme objectif d’augmenter les investissements privés et améliorer la gouvernance des ressources naturelles.
Le Grand argentier, pour sa part, n’a pas manqué d’indiquer que l’accord portant sur la gouvernance vise non seulement à lutter davantage rentre la corruption, renforcer la société civile, améliorer le flux d’information entre les citoyens et leurs dirigeants mais aussi à accroître la capacité de réaction du gouvernement et à susciter la participation citoyenne.
L’objectif de l’accord sur l’environnement est d’amé­liorer les systèmes de gestion forestière, de conserver les habitats riches en biodiversité, promouvoir des alternatives aux pratiques de la culture sur brûlis. Il s’agira également d’accroître les investissements et les partenariats dans la gestion des ressources naturelles et d’améliorer la gouvernance environnementale.
L’accord sur la santé pour sa part vise à promouvoir la santé maternelle et infantile, améliorer l’accès à la planification familiale. Il permettra également d’améliorer l’accès à la planification familiale, d’intensifier les activités essentielles en nutrition mais aussi de réduire les maladies infectieuses. L’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène sera amélioré, tout comme la sécurité alimentaire. Il importe également de réduire la vulnérabilité aux catastrophes naturelles.

C.R

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