Grand Sud : Elaboration d’une stratégie intégrée pour le développement

Le Sud du pays ne veut pas être à la traîne en termes de développement. C’est dans cette perspective que le BNGRC avec le Ministère de l’Economie et du Plan souhaitent donner un coup de pouce aux efforts concédés en ce sens.

Afin d’améliorer et de renforcer le développement dans le Grand Sud, une stratégie intégrée pour le développement devrait être mise en place. Pour ce faire, un atelier d’assimilation du volet d’urgence dans la stratégie intégrée pour le développement du Grand Sud, est organisé conjointement par le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes et le Ministère de l’Économie et du Plan, avec l’appui financier du Programme Alimentaire Mondial. Cet atelier se tient à l’hôtel Panorama depuis hier et jusqu’à ce jour. Il réunit une soixantaine de personnes, avec la participation des représentants des Régions Anosy, Atsimo Andrefana et Androy.
Cette activité s’inscrit dans une vision commune et partagée par les partenaires afin d’établir un schéma de continuum entre Humanitaire et Développement et d’intégrer les actions majeures des différents plans sur la sécheresse dans la Stratégie Intégrée du Grand SUD. Urgence et développement est «une complémentarité évidente», si l’on se réfère aux leçons apprises dans le cadre de la mise en œuvre du plan de réponses humanitaires 2016-2017 du Grand Sud. «Toute stratégie qui ne tient pas compte de l’urgence est susceptible d’être vouée à l’échec. Prendre en compte le volet d’urgence, aider les populations à se relever, ensuite, construire la résilience est une priorité du gouvernement», a souligné Fatimata Sow Sidibe, Directrice Adjointe du PAM Madagascar.
En effet, il a été recommandé de réfléchir à des mécanismes de coordination et de concertation appropriés visant à concilier les différents niveaux et phases d’intervention sur l’ensemble du cycle : humanitaire, protection sociale et développement qui conduit à la résilience communautaire. Ces deux jours d’atelier ont pour objectif principal de disposer d’une planification intégrée en assurant la continuité et la complémentarité des interventions humanitaires en cas d’urgence avec les actions relatives au développement et à la résilience.
Après ce premier atelier, toute la stratégie intégrée serait validée au cours du deuxième atelier qui se tiendra au niveau régional, avant sa mise en œuvre cette année.

Jemima R

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