Grève du SECES : Une année blanche se profile

Le SECES est toujours en grève et menace même de ne reprendre les cours que lorsque ses revendications seront satisfaites. Toutefois, jusqu’ici, aucune solution ne se dessine. Qu’en serait-il alors des étudiants des universités ?

Cela fait déjà un mois que le Syndicat des Enseignants Chercheurs et Chercheurs enseignants de l’Enseignement Supérieur Section Antananarivo (SECES) est en grève. Presque toutes les séances de cours et tous les travaux de recherches sont suspendus. Toutefois, aucune négociation n’a encore eu lieu, ni rencontre avec les dirigeants. Pas plus tard que lundi soir, suite à leur demande de rencontrer le Chef du Gouvernement, les membres du SECES Tana avaient attendu vainement d’être reçus par le PM. Une rencontre a été prévue se tenir à 20h30 (lundi dernier) au Palais de Mahazoarivo, mais jusqu’à 22h 40, ces derniers n’ont toujours pas été reçus, selon les explications apportées par Andritsiferana Marta, du SECES Tana.

Sit-in

Hier de 09 heures à midi, les membres du SECES Tana se sont rassemblés dans un sit-in devant la barrière d’Ankatso. Des voitures ont bloqué la principale entrée de l’Université d’Ankatso, et le Grand portail (la barrière a été fermée et une pancarte « SECES en grève » a été posée dessus. Le président du SECES Tana le Professeur Sammy Grégoire Ravelonirina a souligné que les autorités, le Gouvernement font la sourde oreille aux maux qui minent l’Enseignement supérieur et les enseignants chercheurs. Les membres du SECES Tana, quant à eux, ont réitéré qu’aucune reprise des cours, ni des travaux de recherches n’aura lieu si l’Etat refuse de prendre en considération leurs revendications.

Revendications

Le SECES réitère ses revendications quant à la restauration du statut particulier des enseignants-chercheurs, qui prévoit le droit au maintien en activité de ceux-ci âgés de plus de 60 ans, et fait appel au Premier Ministre à restaurer la dérogation spéciale. « Le non-maintien en activité des enseignants-chercheurs retraités est un facteur qui va détruire l’université publique car ces derniers ont un rôle important à tenir dans l’enseignement supérieur, étant donné également l’absence de recrutement d’enseignants-chercheurs », a souligné le président du SECES.
Le syndicat des enseignants réclame également la reprise sur leur reclassement et avancement suspendus depuis le mois de septembre 2017.
Et le dernier point se focalise sur le paiement des heures complémentaires, la deuxième tranche pour l’année scolaire 2016-2017 et la première et deuxième tranches pour 2017-2018, ainsi que les arriérés des enseignants du DEGS pour 2014-2015.

jemima R

Imprimer Imprimer

 

Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.