Groupe Colbert : Naissance d’un avant-projet de Code électoral

Groupe Colbert : Naissance d’un avant-projet de Code électoral

Le processus électoral suit son bonhomme de chemin, en vue des échéances électorales de 2018. Si la CENI mène un travail acharné dans les préparatifs des scrutins, la Société civile, elle aussi, ne veut pas non plus être en reste dans les travaux de coulisse.

Les sociétés civiles et les partis politiques du «groupe Colbert» persistent sur la nécessité d’élaborer un code électoral adopté de manière consensuelle et répondant aux attentes des forces vives de la Nation. Pour eux, cette démarche reste l’unique voie qui pourra conduire à une élection crédible et acceptée par tous. Hier, le comité d’harmonisation des organisations des sociétés civiles pour l’élection (CHOC) a présenté aux leaders politiques un avant-projet de code électoral. Cet avant-projet de code électoral fait suite aux multiples plaintes lors des consultations des partis politiques. Il s’agit d’une réponse aux préoccupations des acteurs politiques du pays.

Une campagne électorale de 12 mois
Pour s’assurer de la bonne marche des élections, le CHOC a corrigé et inséré dans cet avant-projet de code électoral les manquements relevés par les observateurs électoraux lors des précédents scrutins. En ce qui concerne la durée de la campagne électorale, la période de 30 jours ne suffira plus, de l’avis du comité d’harmonisation des organisations de société civile pour l’élection. Il préconise une précampagne et campagne d’une période de 12 mois. «La précampagne permet à chaque parti politique qui participe aux élections de présenter et de faire connaître son propre projet de société. Et la véritable campagne électorale ne devra débuter qu’après la publication des candidats retenus à participer aux élections», a indiqué Haritiana Ralevason. Afin d’assurer une certaine égalité de chance des candidats, le CHOC désapprouve le financement des campagnes électorales venant des entreprises implantées hors du pays. En ce qui concerne le plafonnement des campagnes électorales, c’est aux politiciens de décider s’il est nécessaire de fixer le montant maximum des dépenses qu’un candidat peut engager ou non.

Définir les rôles des acteurs des élections
«Le 1er tour et le 2e tour des présidentielles de 2018 doivent se tenir 60 jours au plus et 30 jours au moins avant l’expiration du mandat du Président de la République en exercice. Pour assurer la bonne marche des élections donc, il est nécessaire de bien définir les rôles joués par les quatre acteurs des élections dont la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le gouvernement, les partis politiques et les sociétés civiles, lors des élections. Nous avons tenté d’apporter quelques propositions à ce point», explique Haritiana Ralevason du comité d’harmonisation des organisations de société civile pour l’élection.
Le CHOC souhaite la mise en place d’un nouveau code électoral à la hauteur de tous les acteurs politiques. Un nouvel atelier avec les partis politiques aura lieu avant les fêtes de Noël afin de peaufiner cet avant- projet de code électoral, présenté par le CHOC.

Vola R

Imprimer Imprimer

 

 

Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.