Groupement des Imprimeurs de Madagascar : Le problème réside dans l’approvisionnement des matières premières

Groupement des Imprimeurs de Madagascar  : Le problème réside dans l’approvisionnement des matières premières

Si Madagascar exporte de nombreux produits de rente, en revanche, la Grande île importe d’innombrables matières premières pour la fabrication de ses produits manufacturés. Il en est ainsi des matières premières pour l’imprimerie.

Depuis 1983, le groupement des Imprimeurs de Madagascar fait face à des problèmes d’approvisionnement de matières premières. Actuellement, 100% des matières premières indispensables à l’imprimerie, telles que les papiers, l’encre, sont toujours importées.
De ce fait, l’Union Professionnelle des Imprimeurs de Madagascar (UPIM) à l’occasion d’une visite de courtoisie rendue par sa délégation au ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé Chabani Nourdine, de mercredi dernier, a rappelé l’application de la loi n°2013-018, autorisant la ratification de l’accord de Florence et de son protocole de Nairobi. D’après Clara Ravoavahy, Vice-présidente de l’Union Professionnelle des Imprimeurs de Madagascar, la Grande île a adhéré à cette Convention mais la loi n’est toujours pas en vigueur. Cet Accord de Florence et son Protocole de Nairobi sont essentiellement destinés à faciliter l’importation d’objets à caractère éducatif, scientifique ou culturel. Ils réduisent les obstacles en matière de tarifs, de taxes, de devises et d’échanges que rencontre la libre circulation de ces objets, permettant ainsi aux organisations et aux individus de les obtenir à l’étranger avec moins de difficulté et à meilleurs prix.
La vice-présidente de l’UPIM a noté que seule une révision des taxes a été entreprise. Si auparavant, les taxes sur les papiers importés étaient de 20 à 25%, dorénavant, ils sont de 5 à 10%.
Sur cette Convention de Florence, le ministre de l’Industrie et du secteur privé Chabani Nourdine a précisé que celle-ci sera transmise au gouvernement. Le MIDSP en tant que facilitateur, s’engage à renforcer les liens et la relation de confiance entre le Secteur Public et le Secteur Privé, garant d’un développement et d’une croissance économique rapide et durable.

Manque de personnel qualifié

D’après le président de l’UPIM, Bezo Andrianarivelo Razafy, outre les problèmes de l’approvisionnement en matières premières, l’insuffisance de personnel qualifié est également un des problèmes qui affectent l’imprimerie. A Madagascar, l’IST d’Ampasampito est le seul centre de formation professionnelle qui forme le personnel.
Actuellement, 40 des 70 imprimeurs de Madagascar sont membres de l’Union professionnelle des Imprimeurs de Madagascar.

Jemima R

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