Groupement : MAPAR 7 députés menacés de déchéance
Le groupement MAPAR, qui roule pour Andry Rajoelina, poursuit son grand ménage, en rapport à ses députés dissidents. La procédure de déchéance, enclenchée depuis le mois de janvier dernier, rentre actuellement dans sa troisième étape. Ayant adressé deux lettres de rappel aux députés dissidents, l’équipe d’Andry Rajoelina a saisi, hier, la présidence de l’Assemblée Nationale et la Haute Cour Constitutionnelle. Cette requête est conforme à la procédure légale, stipulée par l’article 72 de la Constitution de la 4ème République, selon les explications fournies par Christine Razanamahasoa, coordinatrice na-
tionale du MAPAR.
Cet article stipule que «durant son mandat, le député ne peut, sous peine de déchéance, changer de groupe politique pour adhérer, à un nouveau groupe, autre que celui au nom duquel il s’est fait élire».
Christine Ranamahasoa a souligné que tous les députés du groupement MAPAR ont signé, avant leur élection, un engagement à respecter un mandat impératif. Cet engagement fait force de loi. Ceux qui n’ont pas respecté le règlement et la discipline qui régissent cette formation politique, alliée à Andry Rajoelina, seront sanctionnés. Cette procédure de déchéance concerne aujourd’hui 7 députés, élus sous les couleurs du groupement MAPAR, a fait savoir Christine Razanamahazoa. Elle n’a pas pour autant livré l’identité de ces députés.
Toutefois, une source proche du dossier confie qu’il s’agirait des députés Vololona, élue du 6e arrondissement de la Capitale, Mamy Armand élu du district de Miandrivazo, Pauline élue de Farafangana, Goulzar Samson élu du district d’Ampanihy Andrefana, Razaha Tondraha député de Toliara I, Marorika et Ludovic.
Quoi qu’il en soit, la Haute Cour Constitutionnelle est la seule entité habilitée à décider de cette déchéance.
La Haute Cour Constitutionnelle devra ainsi se prononcer sur cette requête déposée hier par l’équipe d’Andry Rajoelina.
Vola R