Gyrophares, vitres fumées : Sanctions aux véhicules non autorisées

Gyrophares, vitres fumées : Sanctions aux véhicules non autorisées

De manière générale et conformément à la loi en vigueur, l’usage de gyrophare et de vitres teintées ou fumées est réservé à une certaine catégorie de véhicules et interdit donc à tout véhicule particulier. Cette loi est désormais en vigueur chez nous.

Les vitres fumées ainsi que le recours à l’usage de gyrophare ou de feu intermittent sont désormais strictement interdits aux particuliers. Cette déclaration d’hier du ministère du Transport, à Anosy, au terme d’une réunion du ministère de tutelle, avec la Police et la Gendarmerie nationale ainsi que l’Agence des Transports Terrestres (ATT), ne fait que renforcer un décret déjà en vigueur depuis le 23 mars 1971. En somme, cette déclaration s’apparente à un rappel adressé aux récalcitrants. Le ministère du Transport a effectivement relevé de nombreuses infractions, lesquelles tendent à remettre en cause le code de la route.
Ainsi, seuls, les Forces de l’ordre, dans l’exercice de leur fonction, les véhicules de tête de cortège d’officiels ou encore les conducteurs d’engins en pleins travaux de maintenance des routes sont habilités à faire usage de gyrophare. Sont, en outre, autorisés à se déplacer dans un véhicule à vitres teintées les Chefs d’institution, les parlementaires, les membres du gouvernement, les membres du corps diplomatique, les officiers supérieurs ou encore le chef de Région. Il a été précisé que les vitres teintées sont tolérées chez les particuliers titulaires d’une autorisation, toutefois, la lunette arrière et avant, ainsi que les vitres latérales situées des 2 côtés du siège du conducteur ne doivent pas être recouvertes de films adhésifs et autres teintes, pour des raisons purement sécuritaires.
Les Forces de l’ordre ainsi que l’ATT prévoient, dans un premier temps, de mener une série d’opérations de sensibilisation afin de faire valoir les textes en vigueur. Il s’agit de rappeler à l’ordre les prévenus et de faire respecter les lois en vigueur. A terme, les autorités compétentes ne manqueront, bien évidemment, pas de sévir et d’appliquer les réglementations en vigueur à l’endroit des récalcitrants.

L.R

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