Hery, Rajoelina, Ravalo, Ratsiraka : Bataille ouverte

Hery, Rajoelina, Ravalo, Ratsiraka : Bataille ouverte

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Sauront-ils attendre 2018 ou la fin du mandat de l’actuel président de la République ? Des manoeuvres légales ou autres mettront-elles fin au premier quinquennat de laQuatrième République? En tout cas, les «4»  affûtent leurs armes en vue des prochaines présidentielles…

Les anciens présidents de la République n’entendent pas lâcher prise dans la course vers la magistrature suprême de 2018, à constater leurs déclarations et leurs actions de ces derniers mois, notamment lors des élections communales et municipales du 31 Juillet 2015.
Le président de la République en exercice veut contrôler l’ensemble des institutions, notamment le parlement et le gouvernement, dans la quête d’une stabilité. Une initiative qui rentre également dans une logique de préparation des élections de 2018. Les deux « ex-Chefs d’États », Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, quant à eux, multiplient les déplacements en provinces pour préparer leurs bases politiques. Le numéro un du Mapar a payé de sa personne en faisant campagne pour ses candidats Maires dans les 4 coins de l’Île. La présence de ces deux hommes politiques dans leurs déplacements en provinces a été marquée par des bains de foules, des meetings et des carnavals, qui continuent d’aileurs jusqu’ici. Leur soutien au régime Rajaonarimampianina est au point mort, du moins depuis le vote de mise en accusation du président dela République en vue sa déchéance auprès de l ‘Assemblée Nationale. Le TIM a ainsi révisé cette alliance alors que le Mapar a toujours affiché son opposition au régime après la mésentente entre le Président Hery Rajaonarimampianina et Andry Rajoelina.
L’ancien Président Didier Ratsiraka, quant à lui, a lancé des piques contre les deux anciens Chefs d’État lors de son intervention télévisée pour démontrer également qu’il est toujours à l’affût des réalités du pays. Désaccord avec Andry Rajoelina et non reconnaissance de Marc Ravaloma­-
nana comme président élu. Il n’a pas caché son ambition de se présenter et a regretté sa disqualification par la Cour Électorale Spéciale (CES) en 2013. Mais en parallèle, il a annoncé son refus de destituer Hery Rajaonarimampianina, si l’occasion se présentait.
Ces 4 personnalités politiques sont désormais prêtes à se présenter aux pro­chaines présidentielles de 2018. Reste à savoir si le régime tiendra jusqu’à cette date…

Marc A.

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