Les actions du gouvernement sont loin de satisfaire tout le monde. Le vice-président de l’Assemblée Nationale le député Jean Brunelle Razafitsiandraofa porte des critiques négatives des 12 mois d’exercice des ministres.
Le député Jean Brunelle Razafitsiandraofa, vice-président de l’Assemblée Nationale, est insatisfait des réalisations du gouvernement dans le cadre du développement du pays, notamment dans la mise en œuvre de l’Initiative Émergence Madagascar (IEM). De son avis, la composition actuelle du gouvernement ne permet pas d’atteindre les objectifs fixés par le Président de la République. Pour cet élu d’Ikongo et durant une émission télévisée de mardi dernier, le gouvernement aurait pu faire mieux tout au long de ces 12 mois d’exercice.
Sur sa lancée, le vice-président de l’Assemblée Nationale, représentant la province de Fianarantsoa, a rappelé la mission qui avait été confiée au Premier ministre. Une mission qui consistait à organiser des élections, selon ses dires. De ce fait, il a tenu à souligner que les deux tours de la présidentielle, les législatives et les communales ont d’ailleurs été achevés. Toutefois, la mise en application de la politique de développement du pays nécessitera davantage de labeur et de détermination de la part du Premier ministre et de son équipe au sein dudit gouvernement. Une détermination qui ne peut plus se baser uniquement sur la diplomatie, selon ses propos. Améliorer le niveau de vie de chaque citoyen et de chaque foyer est le principal objectif des dirigeants et du programme du Chef de l’Etat.
En ce qui concerne les relations entre le parlement et le gouvernement, il n’a pas mâché ses mots. Le retard d’adoption de la loi des Finances 2020 a été mis sur le dos de l’équipe du gouvernement. Pour ce député, le gouvernement a toujours été suspect dans ses actions notamment dans la transmission des projets de loi au Parlement. «Il faut consacrer un temps de réflexion sans pression en matière d’adoption de loi», a-t-il interpellé. «Le gouvernement a été lent et un remaniement s’impose», a-t-il indiqué.
Marc A.
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