Îles Eparses : Le président Rajoelina invite les Nations Unies à assumer leurs responsabilités

Une première dans l’histoire de Madagascar : le Président de la République a abattu ses cartes concernant la revendication de la souveraineté du pays sur les îles éparses.
Dans son intervention d’une quinzaine de minutes à la tribune des Nations Unies, à New York, le président Andry Rajoelina a fait appel aux responsabilités de l’ONU. Il a rappelé les résolutions adoptées par l’assemblée générale de l’ONU en 1979 et en 1980 sur la restitution de ces îles, qui n’ont jamais été exécutées. C’est à ce titre que le président malgache a ténu à aborder de nouveau le sujet en déclarant que « Madagascar n’a ni la puissance, ni les armes et encore moins la prétention de vouloir déclarer une guerre. Nous avons juste foi en la légitimité de nos aspirations et en notre droit à décider du destin de notre territoire ». Le numéro un malgache n’a pas caché son optimisme en disant avoir « foi en une issue positive » des négociations engagées avec la France.
Cette déclaration à New York n’a pas manqué de soulever un élan de triomphe chez les politiciens proches du régime et les militants des associations pour la restitution de ces îles malgaches. «Il a défendu avec brio la cause de notre patrie sur une tribune internationale. C’est une grande première », a soutenu un civil lors d’un phoning sur une station radio de la capitale.
Par ailleurs, son intervention a également été l’occasion pour le président malgache de parler au nom du continent africain. « Il est temps que les perceptions changent, d’arrêter de véhiculer des préjugés et d’aller au-delà des idées reçues » a-t-il appelé. Andry Rajoelina a souligné que l’évolution de la situation de Covid-19 en Afrique avait démontré l’efficacité africaine dans la gestion de la pandémie.
Il a terminé son discours en plaidant pour les plus démunis et les plus faibles. «Accordons plus de considération aux populations les plus vulnérables afin que nos actions soient plus efficaces en leur faveur, pour leur bien-être et leur épanouissement. Je plaide aujourd’hui pour leur cause, je porte leurs voix », a-t-il conclu.

Marc A.

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