Insécurité : Ampefiloha et ses environs “zone rouge”

Insécurité : Ampefiloha et ses environs “zone rouge”

Certains quartiers résidentiels de la capitale ont été plus ou moins épargnés par les actes de banditisme. Ampefiloha en faisait partie. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui…

Les quartiers d’Anosy et d’Ampefiloha seraient-ils devenus inaccessibles ? Selon les témoignages des riverains en effet, des actes de pickpockets et de vols à la tire y sont enregistrés presque chaque jour. Cette partie de la Capitale est ainsi devenue « zone rouge ».
Tojo A, victime, raconte ce qui lui est arrivé : « dans un embouteillage, un homme rodait autour de mon véhicule, sans doute, préalablement repéré. Il commence ensuite à le tapoter. Un autre individu feint ensuite de m’avertir que quelqu’un est en train de forcer la portière de ma voiture.  A partir de là, je n’ai pu m’empêcher de sortir et de questionner le second individu. Mais lui me disait que finalement, il n’avait vu personne et qu’il se serait trompé. Quand je reviens à l’intérieur, mon cartable que j’ai posé à l’arrière, avait disparu. Il contenait la somme de 3 millions d’Ariary ainsi que divers papiers administratifs importants comme un passeport et un livret de famille  ». Dans le même temps, l’homme qui se voulait être serviable a également disparu.
Ce qui est arrivé à Tojo A. n’est pas un cas isolé. Un autre jeune homme, à pied cette fois-ci s’est vu dépouiller de son téléphone ainsi que d’une somme d’argent qu’il a du mal à déterminer. « Dans la ruelle qui longeait l’immeuble FIARO, des jeunes hommes se sont mis à m’entourer et m’ont menacé avec leurs couteaux. En l’espace de quelques secondes, ils ont accompli leur acte en me délestant de mes biens et ont pris la poudre d’escampette. Moi, je n’ai pu rien faire à part constater les dégâts », a déploré le jeune homme. Selon son témoignages, ses jeunes assaillants pourraient être des jeunes collégiens ou lycéens. Ils portaient tous des cartables ou des sacs à dos. Il n’était que 11 heures et demie de la matinée.
Les habitants de ces quartiers lancent un appel aux autorités et aux membres des forces de l’ordre à se pencher sérieusement sur ce problème. Pour eux, si la situation persiste, les bandits pourraient les attaquer, même chez eux, à n’importe quelle heure de la journée.

TA/MR

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