Insécurité, corruption, instrumentalisation politique : Les chefs militaires sur le chantier de guerre

Insécurité, corruption, instrumentalisation politique  : Les chefs militaires sur le chantier de guerre

Les actions dans le but de la réforme de l’Armée malgache sont entamées. Une réunion des chefs d’Etats-majors s’est tenue pour examiner les réalisations et les perspectives. Un seul mot d’ordre : restaurer la sécurité publique.

La réforme des Forces armées ne sera plus des paroles en l’air. Les chefs militaires sont passés aux actes et ont donné le coup d’envoi de cette réforme la fin de la semaine dernière au CEMES de Soanierana. Le Général Beni Xavier Rasolofonirina, chef d’État-major Général de l’Armée malgache a dirigé la réunion en question. « Armée digne de sa nation, et redevable à son peuple et à son pays », tel était le mot d’ordre du CEMGAM dans son discours d’ouverture de cette grande réunion.
Selon ses explications, ce mot d’ordre émane du Président de la République et s’allie à la mise en œuvre des directives du ministre de la Défense nationale vis-à-vis de la situation du pays. Des directives qui devront mettre un terme à l’insécurité grandissante et qui contribuent à la lutte contre les « dahalo », à la lutte contre la corruption, à la lutte contre la prolifération illicite d’armes à feu et aussi à la dépolitisation de l’Armée.
Le  Gal Beni Xavier Rasolofonirina a rappelé aux Forces armées que celles-ci devront être dignes et faire preuve de persévérance dans leurs actions. Faire preuve de capacité, notamment les hauts responsables, au sein des Forces armées.
Les différents maux qui minent l’Armée avaient été évoqués durant ces deux jours de réunion. Des défis seront ainsi relevés en dépit du peu de moyens financiers et matériels en sa possession. Des défis qui devront être réalisées en vue de mettre en œuvre les directives mises en place par le ministre de la Défense nationale et ordonnée par le Président de la République.

Marc A./Tahina R.

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