JIRAMA : Mise en place d’un dispositif anticorruption
Toute opportunité de corruption doit être combattue. Pour ce faire, la JIRAMA s’engage à mettre en place un dispositif anti-corruption.
D’après le Directeur Général du Bureau indépendant Anti-Corruption Jean Louis Andriamifidy, la loi en vigueur stipule une obligation pour tous les responsables publics, y compris le Directeur Général de la JIRAMA de mettre en place un dispositif anti-corruption au sein de sa direction. «C’est une obligation légale pour le DG de la Jirama, le non respect de cette loi l’expose à des sanctions allant jusqu’à 5 ans d’emprisonnement».
Sur l’initiative de la JIRAMA, dont l’atteinte de la concrétisation des défis fixés par la NPE (Nouvelle Politique de l’Énergie) qui devrait se traduire par des actions tangibles au niveau de tous les acteurs du secteur, et pour laquelle un plan de redressement, la réhabilitation ainsi qu’un renforcement juridique, financier et des moyens supplémentaires pour lutter contre la fraude ont été prévus. La JIRAMA s’est engagée à mettre en œuvre un programme de lutte contre la corruption avec l’appui du BIANCO et de la Coopération allemande GIZ à travers le projet Promotion de l’électrification par les Énergies Renouvelables ou PERER. Un atelier de renforcement des capacités de l’équipe dirigeante de la JIRAMA s’est tenu hier à l’hôtel Ibis d’Ankorondrano. Cet atelier est le premier pas franchi par la JIRAMA dans la mise en place de ce dispositif anti-corruption. La lutte contre la corruption est un processus irréversible, a noté le DG du BIANCO.
La collaboration de la JIRAMA avec le BIANCO est une étape importante afin de regagner la bonne gestion, selon les explications de Jaomihary Olivier. «30% des recettes n’entrent pas dans les caisses de la JIRAMA, faute de mauvaise gestion : il s’agit peut-être de fautes techniques ou de vols proprement dits. L’objectif est que cette perte diminuera jusqu’à 10% après la formation, suivi et contrôle des personnels de la JIRAMA», a expliqué Jaomihary, DG de la JIRAMA. Pour sa part, le PCA de la JIRAMA, Hyacinthe Befeno Todimanana a réitéré que cet échange entre le BIANCO et la JIRAMA va permettre le renforcement des capacités de prévention, de répression et le cadre institutionnel en vigueur sur la corruption à Madagascar, et de changer le comportement des personnels, dont l’objectif est d’améliorer les services et les fonctionnements. Cette formation va s’étendre à tous les services de la JIRAMA dans tout Madagascar.
jemima R
Imprimer
