Juliana Andriambelo Rajaofera : Vibrant et ultime hommage

Juliana Andriambelo Rajaofera : Vibrant et ultime hommage

Une pionnière de la presse écrite malgache vient de tirer sa révérence et le secteur est en deuil. Un vibrant «au revoir» à Juliana Andriambelo Rajaofera, connue sous le diminutif de «Madame Fafah», a été fait samedi dernier.

Familles, proches et amis, collaborateurs, hautes personnalités de l’Etat et Chefs d’institution, opérateurs économiques… ont tenu à rendre un ultime et vibrant hommage au Directeur Général du Groupe Midi-Madagasikara, Juliana Andriambelo Rajaofera, samedi 05 mai dernier lors de ses obsèques qui se sont tenues dans sa paroisse, au temple FJKM Cathédrale d’Analakely.
«Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en Moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place». Ce verset biblique, extrait du Livre de St Jean 14:2 et choisi par la famille de «Madame Fafah» pour ses obsèques, n’a jamais été aussi bien développé que durant l’homélie du pasteur Dina Razafimamonjy qui a d’ailleurs affirmé que sa foi inébranlable, ainsi que le tempérament calme et serein de Madame Fafah l’avaient beaucoup aidée dans son combat contre la maladie.
Le pasteur Solofo Ramaholimihaso, pour sa part, a présenté à l’assistance un bref témoignage des derniers instants de Madame Fafah. Pour conclure, il a déclaré que «Fafah a toujours vécu dans un monde de foi et de ferveur au sein de sa famille, de ses proches, de son église, de ses collaborateurs. Elle est morte en Le Seigneur. Elle s’en est allée vers un monde meilleur, la Maison de son Père. Fafah a obtenu son visa pour le Ciel. Elle a juste changé d’adresse».
Au tombeau familial, de Manjaka Ilafy où Madame Fafah devait être inhumée, son fils a prononcé un vibrant hommage en remerciant également tous ceux qui ont soutenu la famille par des gestes et marques de sympathie dans cette épreuve ô combien difficile qu’elle traverse. «Ny hazo no vanon-ko lakana, ny hazo naniriany no tsara», a-t-il indiqué pour exprimer son ultime reconnaissance à l’égard de sa mère.
Tout son entourage décrit Madame Fafah comme femme de bon cœur, toujours à l’écoute et généreuse. Pour ses collaborateurs du milieu de la presse écrite, Madame Fafah était une sœur, une mère. En sa qualité de pionnière de la presse écrite malgache, elle laisse un grand vide dans le monde des médias. Juliana Faralalao Andriambelo Rajaofera s’en est allée, mais sa mémoire reste à jamais gravée dans le cœur de tous ceux qui l’ont connue.

C.R

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