Lancement du projet PIC2 : Hery Rajaonarimampianina reçoit la délégation de la Banque Mondiale

Lancement du projet PIC2 : Hery Rajaonarimampianina reçoit la délégation de la Banque Mondiale

La délégation de la Banque Mondiale conduite par Cécile Fruman, Directrice à la Banque Mondiale sur le Commerce et la Compétitivité, a été reçue, hier, par le président Hery Rajaonarimampianina, au Pa­lais d’État d’Iavoloha. « J’ai fait état au président de ma visite à Nosy Be où nous avons appuyé pendant 10 ans le Pôle intégré de croissance (PIC) et j’ai pu constater de mes propres yeux les résultats remarquables qui ont été accomplis à la fois sur le volet infrastructure, développement du réseau routier, ramassage des ordures, alimentation en eau, développement du secteur touristique avec un accroissement considérable des chambres d’hôtel et enfin, l’amélioration de la gouvernance locale », a-t-elle souligné. D’ailleurs, cette visite rentre dans le cadre du lancement du deuxième volet du projet PIC à Madagascar. Un projet qui devra officiellement démarrer dans la région DIANA dans les jours qui ­viennent.
Le processus de déve­loppement de la Grande Île a également été abordé par le Chef de l’État et ses convives à cette occasion. Cette délégation de la Banque Mondiale a remarqué le potentiel important dans le secteur du tourisme. L’importance de l’appui à ce secteur, l’amélioration de l’accès à Madagascar, surtout le secteur aérien, l’amélioration des conditions de travail du secteur privé, la baisse du coût de l’électricité ainsi que l’accès à la Justice sont, entre autres, les points soulevés par la chef de la délégation de la Banque Mondiale. Aussi, Coralie Gevers, la représentante de la Banque Mondiale à Madagascar, a fait savoir que « la Banque mondiale se focalise sur le volet développement, et il faut avouer que la stabilité politique est un contributeur à ce développement. C’est surtout ça qui nous inquiète pour le futur. Il faut garantir la stabilité pour que le pays puisse se développer et que le peuple malgache puisse bénéficier d’une plus grande croissance et d’une croissance partagée ».

Marc A.

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