Le DG de PROPARCO dans nos murs : Soutien au secteur privé

Soutien au secteur privé

En matière de développement durable, Proparco souhaite être un acteur  de développement et de la reprise des affaires à Madagascar. La Grande île fait face à des challenges économiques et sociaux et Proparco souhaite être présent en accompagnant les banques et entreprises dans les secteurs de l’agro-industrie, de l’industrie et des infrastructures…

Le DG de Proparco, Claude Périou, accompagné de Denis Sireyjol, responsable du Bureau régional d’Afrique Australe et Océan Indien sont en visite à Madagascar pour rencontrer les autorités malgaches et opérateurs économiques.
Proparco, c’est une filiale à 63% du Groupe de l’AFD dédié au secteur privé, selon les précisions apportées par Claude Périou au cours d’une rencontre avec la presse qui s’est tenue dans les locaux de l’AFD d’Ambohijatovo. C’est un outil du dispositif français de développement avec une particularité, celle de prêter à des acteurs du secteur privé.

Rôle du secteur privé
Le secteur privé est, aujourd’hui, l’un des secteurs fondamentaux sur lequel le développement et les croissances des pays en développement peuvent se consolider. Les entreprises sont un vecteur aussi important que les Etats pour favoriser la remise à niveau des développements.
Le Proparco jouit principalement de deux métiers, un métier d’investisseur et un métier de prêteur. Le niveau d’engagement annuel de Proparco est d’environ un peu plus d’1 milliard d’Euros. En matière d’investissements, des rencontres avec les opérateurs ont lieu afin de déterminer dans quel secteur Proparco pourra-t-il être utile. Pour ce qui est des prêts, quelques projets ont également été identifiés.
Proparco a adopté, l’année dernière, une nouvelle stratégie basée sur quelques piliers. Les activités de Proparco doivent se réaliser à plus de 50% en Afrique. 30% des opérations doivent être liées aux opérations dites «climat» (énergie renouvelable, efficacité énergétique…). La troisième thématique est liée aux prises de risque. Proparco veut prendre plus de risque dans deux secteurs particuliers dont le secteur des investissements en fonds propres, Proparco souhaitant accompagner en capital les entreprises ainsi que le secteur de l’économie sociale et solidaire. Madagascar a-t-on appris peut être un champ d’expérimentation de cette initiative de l’économie sociale et solidaire.
«Notre préoccupation, et c’est l’objectif de notre visite ici, est de tenter d’amener les investisseurs à s’intéresser à Madagascar après cette période difficile que le pays avait traversée ces dernières années», a indiqué le DG de Proparco.

C.R

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