Législatives : Pas d’observateurs européens

Si l’Union Européenne avait dépêché des observateurs électoraux lors de l’élection présidentielle de 2018, ce ne sera pas le cas pour les législatives du 27 mai prochain. «Une mission d’observation électorale est très coûteuse. Cela a été essentielle lors de l’élection présidentielle compte-tenu du passé avec des crises électorales graves», précise SEM Giovani Di Girolamo, Ambassadeur de l’Union Européenne. Les deux candidats se sont affrontés de façon correcte lors du second tour et la population a également fait preuve de maturité, poursuit-il.
En ce qui concerne les élections législatives, une mobilisation des observateurs européens n’est pas nécessaire. D’ailleurs, le gouvernement malagasy n’a pas demandé d’observateurs électoraux spécifiques, ce qui permettra à l’Union Européenne d’allouer des ressources à d’autres pays. L’Ambassadeur a toutefois tenu à préciser que l’Union Européenne apporte son soutien avec les Nations-Unies à travers le Sacem. Elle appuie également l’observation électorale des sociétés civiles à travers le programme Safidy et le programme PEV et ce, dans le respect de la souveraineté malagasy et la neutralité.
L’Ambassadeur de l’Union Européenne SEM Giovani Di Girolamo n’a pas tari d’éloges en soulignant les avancées de la coopération entre Madagascar et l’Union Européenne. «Après les élections suivies d’une nouvelle stabilité politique et avec la légitimité du gouvernement, on est prêt à travailler pour renforcer la coopération et permettre à Madagascar de récupérer son retard de développement». Il se dit confiant et semble satisfait de l’excellent niveau de communication avec le gouvernement.

C.R

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