…Ils ont des familles et des enfants. Pourquoi renvoyer des employés ayant à leur actif plus de 10 ans de service au sein d’une société.
L’assainissement est-t-il vraiment utile…
Face aux licenciements des journalistes employés à courte durée (ECD) de la chaîne nationale le mois de janvier dernier, les membres du bureau de l’ordre des journalistes de Madagascar font appel à la solidarité et à l’unicité des journalistes, estimant que le droit des journalistes est bafoué et la liberté de presse est menacée à Madagascar.
En effet, le président national de l’ordre des journalistes de Madagascar, Gérard Rakotonirina a expliqué, samedi dernier lors de la cérémonie de présentation des vœux des journalistes à l’hôtel Le Trace à Tsiadana, que la liberté de la presse est menacée à Madagascar. Suite aux licenciements de quelques membres du personnel de la Chaîne nationale, il a souligné que ces employés sont des professionnels. Ces journalistes issus des régions et des zones enclavées de la Grande île qui rencontrent de nombreuses difficultés dans l’exercice de leur métier. Il a souligné que les motifs de ces licenciements sont l’incompétence de ses agents, l’absence fréquente et l’inexistence de poste alors qu’il s’agit de journalistes professionnels. «Quelques correspondants de la chaîne nationale qui diffusent les nouvelles de chaque région de Madagascar ont été parmi les personnels, employés de l’ORTM renvoyés dernièrement. Ils ont des familles et des enfants. Pourquoi renvoyer des employés ayant à leur actif plus de 10 ans de service au sein d’une société. L’assainissement est-t-il vraiment utile et comment vivent-elles ces familles victimes de licenciement», a-t-il exprimé. Chaque journaliste est conscient de son devoir et de ses obligations, selon ses précisions.
Par ailleurs, il n’a pas manqué de lancer un appel à la solidarité et à l’unicité des journalistes face à une telle situation.
Narindra R.
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