Litige foncier à Androhibe : Le bras de fer entre le FLM et la population s’intensifie

Litige foncier à Androhibe : Le bras de fer entre le FLM et la population s’intensifie

Après cinq ans de bataille, le litige foncier qui oppose le fokonolona d’Androhibe et l’église FLM n’est pas encore terminé, même après la délivrance du décret abrogeant la mise à disposition du dudit terrain litigieux au FLM, effectué par le ministère auprès de présidence en charge des Projets Présidentiels, de l’Aménagement du Territoire et de l’Equipement (M2PATE) en 2016.
L’arrêté 202012/2016/ M2PATE, a reclassé le terrain en un terrain domanial et consacré pour une construction d’une école de niveau primaire et un terrain de football. Des travaux de construction d’une école sont menés auxquels le FLM s’oppose actuellement, d’après des propos recueillis sur place.
Hier, le fokonolona s’est réuni dans ce grand terrain litigieux et a de nouveau contesté le FLM. «40 % de nos enfants, de ce Fokontany, ne fréquentent pas l’école, faute de moyens et surtout, l’EPP le plus proche se trouve à Analamahitsy, ce qui nous oblige à utiliser un moyen de transport (taxi-be). Nous refusons de toutes nos forces que le terrain soit remis au FLM, la construction d’un EPP s’avère nécessaire et important pour tous les habitants de ce Fokontany», se plaint une mère de famille.
Naivo Raholdina, président de la commission parlementaire chargé des litiges fonciers, a réitéré que les fokonolona ont eu l’annulation du décret autorisant la mise à disposition du terrain litigieux en faveur de l’église FLM. Rappelons que le Fokontany Androhibe prévoyait, depuis les années 80, de réaliser des projets de construction d’un terrain de sport et d’une école primaire publique sur ce terrain litigieux, qui est un domaine privé de l’État. Depuis plusieurs années, des procédures ont été entamées afin de s’approprier les lieux, mais depuis l’année 2012, l’église FLM a acquis le terrain via un décret autorisant sa mise à disposition, qui était annulé en 2016.
Le député du Vème arrondissement a rappelé que son intervention n’est liée, ni à la politique, ni à la religion.

Jemima R

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