Loi de Finances 2017 : Taux de croissance à 4,5% et taux de pression fiscale à 11%

Loi de Finances 2017 : Taux de croissance à 4,5% et taux de pression fiscale à 11%

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Malgré un certain doute, les débats sur le projet de Loi de Finances 2017 ont commencé à l’Assemblée nationale. Le ministre des Finances en a exposé les grandes lignes hier, à charge pour les députés de les approfondir…

Si on l’avait attendu pendant des semaines, une attente qui a favorisé la propagation des rumeurs selon lesquelles les députés ne procéderaient pas au vote sans l’octroi de 4×4, les parlementaires se pencheront finalement sur le projet de Loi de Finances 2017 à partir de ce jour.
Hier, Gervais Rakotoarimanana, ministre des Finances et du Budget et son équipe ont fait face aux députés à l’hémicycle de Tsimbazaza. Le grand Argentier a expliqué les tenants et aboutissants de ce projet de loi.
Ainsi, pour 2017, le Projet de LFI table sur un taux de croissance économique de 4,5% contre 4,1% pour 2016 ; un taux d’inflation à 7,1% ; et un taux de pression fiscale de 11%. Ces données représente une réparation du budget suivant les lignes du Plan National de Développement et le programme de Madagascar avec le FMI, d’après toujours le ministre des finances et du budget. Il faut noter que le projet de loi est basé sur 4 grands objectifs, à savoir la croissance économique inclusive et durable, la maîtrise de l’inflation pour préserver et améliorer le pouvoir d’achat, l’équilibre budgétaire et la stabilité de l’Ar.
La LFI prévoit des recettes fiscales et non fiscales d’environ 4008 milliards d’Ar, un déficit budgétaire de 164 milliards d’Ar et des ressources internes disponibles de 4172 milliards d’Ar. Suivant l’ordre des priorités fixées par le gouvernement, le projet de loi consacre 47% du budget aux dépenses de soldes, 4% aux infrastructures, 4% aux dépenses sociales, 2% au développement rural, 1,7% au renforcement de l’administration de proximité et 6% aux autres investissements. Les dépenses prioritaires comme la Jirama, le CRCM et le paiement des arriérés représentent 17% des dépenses. Le projet de loi affecte 20% du budget issu des ressources internes aux dépenses de fonctionnement, 7% aux secteurs sociaux et 13% à répartir entre les ministères et institutions.
Pour rappel, la loi prévoit qu’au bout de 30 jours de dépôt d’un projet de loi par le gouvernement, si l’Assemblée ne l’a pas acté ou voté, il est considéré comme voté et devra être transmis au sénat. Le député Guy Rivo Randrianarisoa a expliqué qu’à partir de ce jour, le projet de Loi de Finances 2017 passera en travaux de commission et sera discuté avec les membres du gouvernement pendant une dizaine de jours. Notre interlocuteur de poursuivre que la loi devrait être votée dans le courant du 1er décembre 2016.

Volasoa R.

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