Loi sur la planification familiale : Bientôt opérationnelle

Loi sur la planification familiale : Bientôt opérationnelle

Les autorités malgaches avec les partenaires internationaux dont l’UNFPA mettent en oeuvre une nouvelle loi sur la planification familiale et de la santé de la reproduction dans le but d’améliorer les conditions de vie quotidienne de la population.

“Depuis le début de cette année, beaucoup de progrès ont été enregistré notamment dans les domaines du recensement, de l’Agenda de la Jeunesse de Madagascar par le dividende démographique, et de la loi sur la Planification Familiale et de la Santé de la Reproduction”, a expliqué le Représentant de l’UNFPA ou Fonds des Nations-Unies pour la Population à Madagascar.
Actuellement, l’UNFPA et le Gouvernement malagasy vont travailler sur l’opérationnalisation de cette loi. Cela va permettre d’atteindre les trois objectifs transformateurs de l’UNFPA issu de son plan Stratégique 2018-2021 à savoir la suppression des décès maternels, la satisfaction de tous les besoins en matière de planification familiale, ainsi que l’éradication de toute violence basée sur le genre.
«Madagascar est dans la bonne voie» a souligné Constant Serge Bourda, Représentant de l’UNFPA à Madagascar en marge de la Revue Semestrielle 2018 du programme de Coopération entre Madagascar et l’UNFPA, qui prendra fin 4 ans après sa signature en 2019.
Cette revue de deux jours, qui s’est terminée hier, était placée sous le signe de la coordination du Ministère de l’Économie et du Plan.
«Faire connaître à la population les impacts du programme et ainsi mettre la lumière sur ses acquis et ses ajustements afin de permettre aux bénéficiaires du programme d’améliorer leur qualité de vie», tel est l’objectif de cette revue, a fait savoir Marcel Rasoanaivo, ministre de l’Economie et du Plan.
A une année de sa fin, le programme a déjà produit ses résultats. En effet, pour citer quelques exemples : tout d’abord sur les 4.321 femmes victimes de fistule obstétricale soignées, 465 ont été guéries pendant le premier semestre de l’année 2018 ;puis sur l’ensemble des populations affectées par les catastrophes ,1.900.000 de femmes, d’adolescentes et d’hommes ont eu accès à des services gratuits et de qualité grâce à l’activation du Dispositif Minimum d’Urgence(DMU).
Par ailleurs, 92.000 jeunes en milieu scolaires et extrascolaires ont été sensibilisés sur la Santé Sexuelle et Reproductive des adolescents et des jeunes dont 7.503 durant le 1er semestre 2018.
Rappelons que l’année 2017 a été marquée par l’adoption de la loi sur la Santé Reproductive et la Planification Familiale garantissant pour tous l’accès à cette dernière.

Jemima R

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