Lutte contre la sécheresse dans le Sud : Un plan de relèvement et de résilience en gestation

Lutte contre la sécheresse dans le Sud : Un plan de relèvement et de résilience en gestation

L’atelier pour l’élaboration d’un plan de relèvement et de résilience face à la sécheresse, au profit des régions les plus affectées dans le grand sud de Madagascar, a ouvert ses portes, hier, à Ambovombe Androy, sous l’égide du Premier Ministre, Olivier Mahafaly Solonandrasana. Cet atelier a pour objectifs d’arriver à une compréhension commune sur les concepts de relèvement et résilience, et leur rôle; d’arriver à une compréhension commune sur les causes principales de cette crise ;  de parvenir à un consensus des besoins majeurs en relèvement ; et enfin d’élaborer pour les régions de l’Androy, Anosy et Atsimo Andrefana un plan de relèvement pour le moyen terme, en prenant compte des activités déjà en cours, révèle le communiqué de la Primature. Une initiative menée par le gouvernement avec le concours des partenaires techniques et financiers de Madagascar, notamment du Système des Nations Unies.
« Nous ne pouvons peut-être pas réduire les vulnérabilités de Madagascar aux catastrophes naturelles récurrentes. Nous pouvons cependant réduire les vulnérabilités des collectivités et de la population malagasy face aux catastrophes naturelles et renforcer leur capacité à se relever d’un tel choc », a annoncé le Premier Ministre dans son allocution à l’occasion de la cérémonie d’ouverture. Une position qui confirme l’engagement du gouvernement dans l’amélioration des conditions de vie de la population du Grand Sud. Rappelons que le Grand Sud de Madagascar est la zone la moins développée et la plus reculée du pays. Structurellement aride, elle ne reçoit en moyenne que 500 millimètres de pluie par an.  L’effet cumulatif de l’insuffisance des précipitations au cours de la campagne agricole 2014/2015 et un déficit important et prolongé des pluies à causes de El Niño, atteignant jusqu’à moins 25% du niveau normal entre septembre 2015 et février 2016, ont déclenché des conditions sans précédent de sécheresse dans cette partie de l’île, et par conséquent, détérioré davantage les moyens de subsistance et une situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle déjà aiguës.

Marc A.

Imprimer Imprimer
Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.