Lutte contre la sécheresse : Mise en place d’un système d’alerte et d’intervention précoce

Lutte contre la sécheresse : Mise en place d’un système d’alerte et d’intervention précoce

Un système d’alerte et d’intervention précoces sera mis en place dans le cadre du projet basé sur les prévisions, Alerte précoce, intervention précoce. Un projet qui sera mis en œuvre par Welt Hunger Hilfe, en partenariat avec le Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) et les partenaires locaux et internationaux, financé par l’Allemagne à 400 000 euros. Madagascar fait partie des pays qui ne sont pas épargnés par les effets du changement climatique. Tant de catastrophes touchent la Grande île, dont les inondations, la sécheresse…
Ce projet permet de maitriser la situation afin de réduire les risques et les effets de la sécheresse dans les districts et régions concernés. Il s’étale sur deux ans, soit depuis la fin d’année 2017 à fin 2019. Plusieurs Districts et Régions touchés par la sécheresse en seront bénéficiaires, dont Atsimo-Atsinanana, Atsimo Andrefana, Nord-est, nord-ouest et Antananarivo. «Intervenir, mettre en œuvre un système pour anticiper les catastrophes, afin d’alléger les populations», tels sont les objectifs énumérés par Haja Rakotonirina, Directeur du Programme du projet WHH, durant l’atelier qui s’est tenu au Grand Mellis d’Analakely hier. Ce projet innovant intègre le système d’alerte précoce et comporte un volet de mise en œuvre des réponses précoces à la suite des analyses de données résultantes de systèmes d’alerte précoce existant actuellement à Madagascar. L’objectif est de définir en fonction des données climatiques issues des Districts, des Régions un standard des réponses précoces à la suite des déclenchements des seuils d’alerte par rapport à l’occurrence météorologique, hydraulique et agricole.
La sécheresse et la faible pluviométrie ont aggravé la vulnérabilité des localités de la région de sud, conduisant à de graves pénuries alimentaires, la paralysie de la production agricole, la perte de bétail ainsi que l’épuisement sévère des sources d’eau et des réservoirs de ces localités. En conséquence, l’État malagasy et ses partenaires techniques et financiers avaient eu besoin de 155 millions USD. La sécheresse n’est pas les autres catastrophes naturelles dont l’apparition est subite. Avec la sécheresse, on a le temps de se préparer avant que ses impacts ne touchent les familles. Ce projet travaillera donc sur les effets de la sécheresse météorologique, hydraulique, agricole. Les travaux de prévision se focaliseront sur les contrôles de la quantité des eaux dans une région et de les exploiter ensuite afin d’apporter l’aide qu’il faut aux populations, leur faire connaître les temps cultivables, selon les circonstances. Des appuis sont alors apportés aux familles (agriculteurs ou éleveurs) avant la sécheresse.

Jemima R

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