Lutte contre le trafic de drogue : Coopération renforcée entre les organismes étatiques

Lutte contre le trafic de drogue : Coopération renforcée entre les organismes étatiques

De nouvelles dispositions de coopération sont adoptées par les entités parties prenantes à la lutte contre le trafic de stupéfiants. L’idée est d’éviter que Madagascar ne devienne une plaque tournante de ce genre de trafic.

Madagascar est en passe de devenir une plaque tournante du trafic de drogue. Pour démanteler les réseaux, le renforcement de la collaboration de la Douane avec la Police nationale, la Gendarmerie, la Préfecture de Police, l’APMF, le détachement de la marine et le Tribunal s’avère impératif, comme c’est le cas à Nosy-Be.
Dans le cas de Nosy-Be en particulier, la corrélation entre le non-respect des formalités d’entrée et de sortie des bateaux de plaisance et le trafic de drogue a été établie. Le vendredi 18 août dernier à Nosy-Be, sous la houlette du Ministre de la Sécurité intérieure et en présence du Directeur Général des Douanes, les entités impliquées se sont concertées autour d’une table pour étudier la question de plus près et réfléchir aux mesures à adopter.

Création d’une commission mixte
La création d’une commission locale mixte est envisagée pour mettre fin au trafic de drogue. Des réunions mensuelles, suivies de comptes rendus ont été recommandés. La Douane fait de la lutte contre le trafic son cheval de bataille. Auparavant, une rencontre préliminaire avait eu lieu avec toutes les entités concernées. Dans cette même lignée, tout le dispositif de lutte contre le trafic a été renforcé.
En janvier dernier, une division de lutte contre les stupéfiants avait été créée au sein de la Douane et rattachée au Service de la Surveillance et de la Lutte contre la Contrebande (SSLC). Le premier poste de surveillance dans la localité de Nosy-Be a été ouvert de manière officielle le 07 octobre 2016, cette île étant un site-pilote stratégique à plus d’un titre, ainsi qu’une porte d’entrée et de sortie illicite des richesses et des patrimoines nationaux.
De son côté, le Service de la Surveillance et de la Lutte contre la Contrebande s’est attaché à déployer des outils de collecte d’informations pour lutter contre toutes les formes de trafic et protéger les consommateurs à l’introduction de produits dangereux et nuisibles sur le territoire, le renforcement des unités de surveillance, des contrôles plus dynamiques aux frontières s’inscrivant dans le cadre des nouveaux défis qu’il veut relever.
A terme, outre les bureaux de surveillance, opérationnels à Antananarivo et à Toamasina, 13 postes de surveillance devront être implantés sur tout le territoire douanier malgache.

Recueillis par C.R

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