Lutte contre le travail des enfants : 1/3 des enfants de 5 à 17 ans concernés à Madagascar

Près d’un tiers des enfants âgés de 5 à 17 ans sont concernés par le travail des enfants à Madagascar selon les statistiques de l’Unicef dans le cadre de la célébration de cette journée mondiale le 12 juin dernier. Les enfants habitants dans les zones rurales, ceux qui ne sont pas scolarisés et ceux dont les mères sont moins instruites sont les plus touchés. L’Unicef estime que le travail des enfants les affecte physiquement et mentalement, limitant par la même occasion leur accès à l’éducation et aux soins de santé, et compromet inéluctablement leur avenir. Dans les articles 28 et 29 de la Convention des droits de l’enfant (CDE), l’éducation figure parmi leurs droits fondamentaux. Elle permet de mieux les protéger des maladies, d’abaisser les taux de mortalité infantile et maternelle, d’aider leurs futurs enfants à s’instruire, à progresser, de lutter contre la pauvreté et les injustices, de mettre fin aux cycles générationnels de pauvreté, d’augmenter la productivité du pays.
Or, à Madagascar des enfants sont contraints de travailler afin d’aider leurs parents qui vivent généralement en situation de précarité et subvenir ainsi aux besoins de la famille. Les autorités locales sont plutôt passives dans l’application de la convention en question. S’ajoute à cela le fait qu’aucune législation ne régit réellement la lutte contre le travail des enfants, qui force est de le reconnaître, constitue une triste réalité.
L’Unicef a, dans son message adressé aux pays membres de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) dont nous faisons partie, indiqué que « chaque enfant mérite d’avoir une chance équitable dans la vie. Nous devons agir ensemble pour mettre fin au travail des enfants ».

L.R

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